Nous sommes à
moins d’une semaine de l’élection des conseillers départementaux. A la question
récurrente qui nous est posée, « en quoi votre programme est-il différent
des autres ? », nous allons tenter de répondre.
Notre projet
a été distribué partout, aussi nous ne reviendrons pas dessus. Des thèmes
porteurs comme la « démocratie participative » et la nécessaire
« transition écologique » sont repris par tous les candidats, au
risque que plus personne n’y croit. Même la réouverture de la ligne de chemin
de fer Tarbes-Bagnères fait l’unanimité, ce qui était loin d’être le cas 6 ans
en arrière puisque les mêmes nous riaient au nez quand nous le proposions !
En quoi notre
candidature porte-t-elle une vision différente ? De ce que nous avons
vécu, nous avons quasiment toujours observé des élus qui validaient des projets
portés par l’autorité administrative : projet de l’ARS (agence régionale
de santé) qui choisit avec l’aval du conseil départemental de fermer deux
hôpitaux de proximité (Tarbes et Lourdes) pour en construire un nouvel mais
avec moins de services rendus à la population (l’exemple de la
restructuration de l’hôpital de Bayonne en plein centre-ville montre qu’il
était possible de faire de même à Tarbes) ; validation des fermetures d’écoles,
des suppressions de postes d’enseignants dans les écoles, collèges et lycées du
département alors même que 4 conseillers départementaux, 4 représentants
des maires et un élu régional pourraient utiliser leur pouvoir de vote pour
refuser les coupes sombres promises ; fermetures des bureaux de poste, des
agences EDF et GDF, des perceptions, des commissariats et gendarmeries, etc le
tout au nom d’une hypothétique rationalité financière.
Il ne s’agit
donc pas de faire acte de présence dans une manifestation de salariés et
d’usagers pour se montrer, ou bien de s’étaler dans la presse en déclarations
de soutien à tel ou tel service public en voie de destruction, mais bien de
voir arriver les catastrophes et d’alerter la population quand il est encore
temps de les combattre.
L’élu local
se doit de représenter le territoire qui l’a élu, et à ce titre défendre les
intérêts de ses habitants. Il n’y a aucune fatalité, aucune obligation à
accepter des projets qui peuvent mettre en péril la santé, la sécurité ou
l’avenir de ses concitoyens.
Il n’y a non
plus aucune fatalité à dépenser inconsidérément l’argent public dans des
structures qui n’ont pour seule « utilité » que celle d’externaliser
des compétences qui devraient être maintenues au sein des collectivités territoriales.
La collecte des déchets par le SYMAT en est l’exemple le plus parlant :
alors que les coûts de la collecte flambent, le service rendu aux populations
diminue à chaque augmentation de la TEOM (taxe enlèvement des ordures
ménagères). En bref, plus on trie, moins on fait de déchets et plus on voit
notre facture augmenter. Et le problème du traitement des déchets sur le
département n’est toujours pas réglé depuis le fiasco de l’usine de Bordères
portée par le Conseil Départemental de l’époque. (lire article sur le SYMAT)
Enfin, n’oublions
pas que le Conseil départemental a un fonctionnement particulier dans le sens
où il n’existe pas de majorité politique prédéfinie avec des programmes
départementaux partagés puisque la majorité des candidats s’affichent hors
parti : ce qui signifie que les majorités devraient logiquement se construire
sur des projets et donc sur le consensus. En clair, les programmes « y a
qu’à faut qu’on » risquent bien de s’écraser sur la réalité si leurs
porteurs se contentent de se figer dans des postures. C’est pourquoi les élus
vont devoir faire preuve d’une grande maîtrise des projets qu’ils souhaitent
voir aboutir, mais aussi d’une opiniâtreté et d’une capacité de persuasion afin
de convaincre une majorité d’élus au sein du Conseil Départemental. On est là, loin
de l’élu qui vote les yeux fermés ce que propose le Président du Conseil
Départemental, sans se soucier de l’acceptation des citoyens, et pour qui sa
fonction se concentre à grappiller des subventions de ci de là, afin de
« s’acheter » à bon compte l’estime de ses concitoyens et de leurs
édiles.
Où sont passés les élus de la CCHB pour la défense de l' Hôpital ?
RépondreSupprimerLe Baron de Baudéan a signé aux abonnés absents semble-t-il et notre ministre Local de l'inutilité se planquait quelque part ou avait dû se trouver un rendez-vous opportun.
Toutes les enquêtes CEVIPOF relèvent une méfiance accrue envers ces politiques, godillots d'une Assemblée qui ne sert pas à grand-chose.
Quelle poilade ! cette élection d'un député issu de Bagnères au convictions aussi fermes que mon chat devant sa gelée de poissons aux légumes.
Il ne sert strictement à rien, n'apporte rien, je n'ai jamais payé autant d'impôts locaux que quand il était à la mairie.
Il peut rester chez lui et comme avait dit Bernard Langlois " La terre ne s' arrêtera pas de tourner ".
De Gaulle n'aurait pas voulu pour un empire des nullités de ce calibre, et ce n'est pas avec ceux d' aujourd'hui champions de la gamelle que le pays est prêt à se relever.
Le gaullisme social a fait plus que toutes ces taouailles qui nous gouvernent depuis... Pompidou, c'est dur à avaler mais le comparatif et les avancées sont sans appel.
Ils sont nuls LREM et en même temps il ne pouvait en être autrement, des opportunistes ne font jamais des lutteurs et des politiques qui font honneur à leur mandat.
Quelle tristesse !
Pour vous récompenser de votre travail, je viens de voter pour vous. On vous mérite.
RépondreSupprimerLREM qui se fait royalement fesser sur ces élections, un parti fantôme des députés "godillots" souvent inutiles, parfois incompétents.
RépondreSupprimerLe Baron de Baudéan battu, manche à air de la politique, PRG, LREM apparenté, aux convictions aussi affermies que mon chat affamé devant sa gelée de poisson aux petits légumes.
Electeurs et contribuables nous n'avons pas oublié, sans regret il peut partir il n'a contribué à pas grand-chose :
lettre recommandée avec A.R.
500, avenue des États du Languedoc CS 70755 34064 MONTPELLIER CEDEX 2 T +33 4 67 20 73 00 occitanie@crtc.ccomptes.fr
ROD2 - HPTE
CONFIDENTIEL
Le 16 octobre 2017
Réf. : GR / 17 / 2155
Monsieur le Président,
Je vous prie de bien vouloir trouver ci-joint le rapport comportant les observations définitives arrêtées par la chambre régionale des comptes sur le contrôle des comptes et de la gestion de l’association Hautes-Pyrénées Tourisme Environnement (HPTE).
Il est accompagné des réponses reçues à la chambre dans le délai prévu par l’article L. 2435 du code des juridictions financières.
Ce document final est également transmis à l’exécutif de la collectivité territoriale qui a apporté un concours financier à l’organisme contrôlé ou qui détient une partie du capital ou une partie des voix dans ses instances de décision.
Dès la plus proche réunion de leur assemblée, ce rapport peut être publié et communiqué aux tiers dans les conditions fixées par la loi n° 78-753 du 17 juillet 1978 modifiée.
Si vous le souhaitez, vous pouvez également transmettre ce rapport et les réponses jointes à votre conseil d’administration.
En application de l’article R. 243-14 du code des juridictions financières, vous devez, à réception du rapport d’observations définitives auquel sont jointes les éventuelles réponses reçues, faire connaître à la chambre la date de la plus proche réunion du conseil d’administration. En temps utile, vous communiquerez au greffe l’ordre du jour à l’adresse de courriel suivante : occitanie-greffe@crtc.ccomptes.fr.
En application des dispositions de l’article R. 243-16 du code précité, ce rapport, auquel sont jointes les éventuelles réponses reçues, peut être publié et communiqué aux tiers dès la tenue de la première réunion de l'assemblée délibérante suivant sa réception.
Je vous prie de croire, Monsieur le Président, en l’assurance de ma considération distinguée.
André PEZZIARDI
Monsieur Jacques BRUNE
Président de HPTE
11 Rue Gaston Manent
BP 9502
65950 TARBES CEDEX 9
"1.5. Une situation de conflit d’intérêts
Les notifications de subvention accordées à HPTE par le département sont toutes, depuis 2012, signées par le président du conseil départemental. (...)Celui-ci vote le budget du conseil départemental et les subventions versées à HPTE. Enfin il signe lesdites conventions.
Le fait que le président du conseil départemental soit aussi président d’honneur de HPTE, membre actif de son bureau, et qu’il ait un lien de filiation direct avec la directrice de cette association, quand bien même celle-ci a été nommée avant qu’il n’accède aux fonctions de président du conseil départemental, est susceptible de lui conférer un intérêt à la fois public et privé dans l’association en le mettant, au moins en apparence, en situation de conflit d’intérêts. La chambre souligne en effet que le conflit d’intérêts est désormais défini par la loi n° 2013-907 du 11 octobre 2013 comme « toute situation d’interférence entre un intérêt public et des intérêts publics ou privés qui est de nature à influencer ou à paraître influencer l’exercice indépendant, impartial et objectif d’une fonction ».
Au sens de la loi, la théorie des apparences prévaut : le seul fait que des interférences avec l’association HPTE puissent paraître influencer l’exercice indépendant du mandat de président du conseil départemental suffit à caractériser un conflit d’intérêts etc. "