Notre projet : l'action sociale

 

Notre projet

Notre projet pour le département est un projet émancipateur qui met l’humain au centre des politiques publiques.

La Loi NOTRe a resserré les compétences du département sur l'action sociale (politiques d'insertion, assistance aux personnes âgées en perte d'autonomie, aide aux personnes handicapées, protection de l'enfance, versement des allocations individuelles de solidarité), dont le montant représente désormais plus de la moitié des dépenses de fonctionnement.

Nos propositions :

Plus un seul service public ne doit fermer sur le territoire de la Haute Bigorre : faire la liste des services publics qui ont disparu ou ont été réduits sur le territoire de la Haute Bigorre, serait hélas trop long.

C’est pourquoi il faut combattre plus que jamais pour que l’hôpital de Bagnères non seulement conserve tous ses services (urgences, médecine, gériatrie, radio, réadaptation fonctionnelle…) mais aussi pour que la population ne soit pas dans l’obligation de se rendre à Tarbes pour des rendez-vous avec des spécialistes qui peuvent se faire sur place (consultations diabète et endocrinologie, orthopédie, gynécologie, pédiatrie…).

Mais aussi pour que les services de ERDF et GRDF soient maintenus sur Bagnères et le canton afin de répondre aux urgences gaz et électricité pour ne pas mettre en danger les usagers.

Pour que les services incendie (SDIS) voient l’organisation et la distribution des secours améliorées, ce qui passera par une augmentation du nombre de personnel et une amélioration de leurs conditions de travail. 

Accompagnement de la petite enfance : Aide à la construction de crèche sur le territoire de la Haute Bigorre ; Soutien financier et logistique aux départs en vacances des enfants défavorisés 

Accompagnement des jeunes : renforcer les moyens des missions locales ; lutter contre le décrochage scolaire en partenariat avec l’inspection académique ; garantir un service public des transports pour la scolarité et viser la gratuité à partir de tarifs sociaux ; développer la prévention avec du personnel médical et social et des psychologues dans les collèges et autres structures adaptées aux jeunes ; promouvoir la laïcité et les valeurs républicaines dans tous les collèges ; accompagner dans leurs projets professionnels les jeunes adultes en situation de précarité

 Accompagnement de nos aînés : la population du territoire vieillit et ce n’est pas en proposant de faire venir des plus jeunes qu’on fera « disparaître » les séniors comme certains semblent le penser. Après avoir travaillé une vie entière, ils méritent respect et solidarité. C’est pourquoi nous proposons :

Création de haltes-répits pour soutenir les aidants ; Développement de logements intergénérationnels ; Création de résidences autonomie sur le canton, alternative entre le maintien à domicile et l’EHPAD ; revalorisation des salaires de l'ensemble des professionnels du secteur de l'aide à domicile :

*         un vrai plan de formation accessible à tous les salariés du secteur

*         conventionner toutes les structures avec le département

*         organiser des groupes de travail avec tous les acteurs

*         une vraie prise en compte des équipes pluridisciplinaires pour l'étude APA et PCH ainsi qu’un réajustement de l’APA au fil des évaluations et non une fois par an

*         un plan de mobilité permettant aux salariés d'avoir accès à un prêt pour l'achat d'un véhicule ou l'obtention de son permis à un taux préférentiel

Accompagnement des plus fragiles : Création de lieux d’accueil dédiés pour la mise à l’abri des mères isolées et des femmes subissant des violences conjugales ; Améliorer l’accessibilité des espaces de promenade aux personnes à mobilité réduite

Moyens humains pour la santé : Maintien de tous les services hospitaliers existant sur Bagnères ; création d’un centre de santé avec médecins salariés sur le territoire de la Haute Bigorre avec garantie d’astreinte jour et nuit, 7 jours sur 7 (il n’est pas du rôle des urgences de répondre à des problèmes médicaux qui pourraient être résolus par les généralistes) 

Logement : Aide à la rénovation thermique des logements anciens, action essentielle d'un point de vue économique et écologique

 

 

Elections départementales

 

 

    Les 20 et 27 juin nous allons élire nos conseillers départementaux pour la Haute Bigorre. Partenaire principal des communes, le département constitue un bouclier social indispensable et reste, malgré la volonté initiale du législateur, un échelon de proximité indispensable à l’efficacité de l’action publique.

    La crise sanitaire que nous traversons, a mis en évidence l’importance du rôle des premiers de corvée, de tous ces salariés qui ont maintenu le pays debout pendant tous ces mois. Le département a subi de plein fouet les conséquences économiques du COVID : suppression d’emplois dans le secteur aéronautique, stations de ski fermées, stations thermales fermées ou à jauge réduite, secteur touristique en berne (hôtellerie-restauration-voyagiste etc.), tout le secteur culturel à l’arrêt (spectacle vivant, concerts, cinéma etc.), tout comme les compétitions sportives. Et le canton de la Haute Bigorre voit tous ces secteurs économiques lourdement impactés. Le département va devoir faire face à une crise sociale de grande ampleur.

    Les conseillers départementaux vont devoir prendre en main ces dossiers vitaux pour la Haute Bigorre et pour les Hautes Pyrénées afin que le plan de relance annoncé par le gouvernement n’oublie pas les territoires ruraux.

    Voter pour des candidats de « La Gauche-Hautes Pyrénées en commun », c’est envoyer au Conseil Départemental des élus qui refuseront le gaspillage d’argent public, qui s’engageront pour l’intérêt général, qui vous informeront régulièrement, qui défendront la laïcité contre toute dérives sectaires, qui défendront les services publics de proximité (lien social essentiel pendant la crise et pour l'avenir), qui s’engageront en faveur des populations en difficulté….  

    Que vous soyez agriculteur à Pouzac, étudiant à Hiis, salarié à Bagnères, commerçant à Campan ou encore retraité à Neuilh, VOUS POURREZ COMPTER SUR VOS ELUS DE GAUCHE-HAUTES PYRENEES EN COMMUN.

 

Lanceurs d'alerte ou communication toxique

 

    Comme de nombreuses villes de France, le marché de Bagnères a été le siège d'une manifestation des "masques blancs" le 20 mars puis le 22 mai 2021. Outre le fait que ce "spectacle" est outrageusement morbide que ce soit en termes de déguisement que par un accompagnement sonore sinistre, cette action, qui n’a rien d’artistique, est éminemment politique. Les textes qui sont divulgués visent à lutter contre la « dictature sanitaire », c’est-à-dire à contester le port du masque, la vaccination, le confinement et l’ensemble des contraintes fixées par le gouvernement.

    De fait, l’autoritarisme d’Emmanuel Macron dans la gestion des mouvements sociaux a alimenté l’idée chez certains, que nous vivions dans un régime totalitaire, sentiment renforcé par les contraintes liberticides dues à la pandémie. Derrière, on retrouve l’idée que le virus n’est pas si mortel, et qu’il est instrumentalisé pour mettre la population au pas. Cette critique fédère ainsi les plus conspirationnistes, persuadés que le virus n’est qu’une pure invention médiatique et ceux qui expriment plus simplement leur ras-le-bol d’un état d’urgence sanitaire qui s’éternise.

    Ces manifestations sont relayées par les réseaux sociaux, jamais avares pour divulguer des théories fumeuses quitte à mépriser les faits, la science et à alimenter les pires rumeurs conspirationnistes. L’adhésion à ces thèses enjambe les clivages politiques mais reste surreprésentée à l’extrême droite via des politiciens comme Florian Philippot ou François Asselineau, Nicolas Dupont Aignan ou encore la députée ex-LREM Martine Wonner.

    Que racontent ces « masques blancs » dont les slogans sur papier couleur tapissent la ville ? Leur sono diffusait les messages suivants, soi-disant gouvernementaux, destinés à appeler à la révolte contre lesdites injonctions :

« Respectez les règles »

« Seule l’école peut éduquer vos enfants »

« L’école à la maison est dangereuse »

« Développer la pensée libre est dangereuse »

« Interdisons l’école à la maison »

« La pensée indépendante est une pensée conspirationniste »

« Porter le masque est un acte solidaire »

« Toutes les vies doivent être respectées »

« Sacrifiez l’enfance pour les 0,5% de personnes fragiles »

« Encourager vos enfants à être solidaires »

« Les vaccins sont la nouvelle liberté »

Quand on lit ces messages en leur faisant dire le contraire, on obtient les revendications pour une société sans règles, sans école, prônant l’école à la maison, refusant la solidarité, refusant les vaccins, le tout dans un méli-mélo idéologique plus proche des thèses ultra libérales qui refusent que l’Etat s’occupe d’autre chose que du régalien (police et armée… ça peut servir pour fomenter un coup d’état). Donc la fin de l’Etat social et des services publics !

    Les mêmes utilisent, pour faire passer leurs messages, leurs propres enfants à qui ils font dire : « Papa, maman pourquoi c’est nous qui protégeons les adultes », « Au fond de moi, j’ai la haine ». Déontologiquement, c’est très moyen. La manipulation des jeunes esprits n’est pas le symbole d’un grand esprit démocratique !!!

    Décidément, il faudra une énergie sans failles aux forces de progrès pour sortir de cette pandémie et pour éviter que cette crise sanitaire aboutisse d’une à une crise économique grave, de deux à une crise sociale mais surtout à une crise politique majeure qui privilégie individualisme et communautarisme à l’ambitieux projet universaliste et solidaire.

 https://www.youtube.com/watch?v=AE_jWVMPLzY

 

Lettre ouverte à Monsieur Brune

 

Monsieur Brune,

Vous avez, dans votre déclaration de candidature au Conseil Départemental (cf. Conférence de presse parue dans la Semaine des Pyrénées), mis en garde vos concurrents sur le fait qu’il ne s’agissait pas du 3^ème tour des Municipales.

Or, à la lecture du dit-journal, on est surpris par cette position que nul autre candidat ne reprend à son compte. On est d’autant plus surpris que votre colistière, Christelle Abadie, habituellement d’une discrétion de desman, prenne la parole deux pages plus haut, cette fois comme conseillère municipale et vice-présidente de la CCHB. La dernière fois qu’on avait eu le loisir de découvrir ses positions dans la presse, ce fut pour apprendre que « les gens en peignoirs blancs aux thermes » ne l’intéressaient visiblement que fort peu. Cette diatribe avait eu un grand succès auprès du personnel des Grands Thermes et des professionnels dont les curistes forment le cœur de cible.

Six ans durant, nous avons eu Mme Abadie face à nous lors des conseils municipaux à Bagnères : nous pouvons certifier qu’en tant qu’élue de la majorité, elle s’est surtout fait remarquer par l’assourdissant silence de ses non-prises de paroles. Depuis un an qu’elle est dans l’opposition bagnéraise, chacun aura pu remarquer son absence totale de communication envers la population, comme le reste de sa liste d'ailleurs. Et brusquement, alors qu’il ne faut pas que les élections départementales deviennent le 3^ème tour des municipales, hop, un article dans la presse ! Donc, comme à votre habitude, Monsieur Brune, « faites ce que je dis, pas ce que je fais » !

De même, vous vous déclarez hors parti alors qu’en janvier dernier, nous apprenions que vous étiez responsable « la république ensemble », et que vous aviez « souhaité vous investir au côté de la nouvelle équipe LREM65 pour accompagner un Président de la République que nous devons soutenir au quotidien ». Mais « en même temps » ( !!), vous déclarez faire partie de la majorité départementale bien que l’actuel Président, Monsieur Pélieu, se refuse à « apporter son soutien à tel ou tel binôme et à faire des arbitrages ».

Vous mettez en avant vos actions au sein du Conseil Départemental : en 20 années de mandats, nous aurions tendance à dire « encore heureux ! ». Il est vrai que l'avantage de retourner sa veste sans arrêt pour rejoindre le courant politique majoritaire est qu'on peut toujours mettre en avant un certain nombre d'actions même si on n’a rien fait.

Vous mettez en avant vos mandats. Parlons-en :

·         Elu Président de la CCHB depuis le décès de Rolland Castells en 2013

·         Élu maire de Beaudéan de 1989 à 2020

·     Élu conseiller départemental au nom du PRG depuis 2001, puis réélu en 2008 et en 2015 toujours au nom du PRG. Vous avez depuis rejoint la République en Marche (LREM)

·         Président de PETR cœur de Bigorre

·         Vice-président du conseil départemental

·   Président de HPTE, de la régie Hautes Pyrénées Haut Débit, du syndicat mixte pour la valorisation du Pic du Midi et de l’union départementale des offices de tourisme et des syndicats d’initiative.

Vous avez cumulé tous ces mandats. On en arriverait même à se demander au vu de vos manœuvres d'ingérence dans la vie politique bagnéraise si vous ne rêvez pas de pouvoir cumuler un jour un autre mandat à votre liste déjà si longue en tant que Maire de Bagnères ? Vous souvenez-vous seulement avoir déclaré en 2015 qu’il fallait « savoir décrocher dans de bonnes conditions » et ne pas faire le mandat de trop ?

Vous avez réussi l’exploit, grâce à vos réunions « discrètes » avec certains élus, à favoriser l’élection aux vice-présidences de la CCHB de personnages aussi clivants que Julien Robbé (caillou qui restera dans votre soulier pendant encore 5 ans, bon courage !). Mais là, vos habituelles manœuvres souterraines semblent vous avoir un peu échappé !!

Enfin dernier point, vous liez présidence de la CCHB et conseiller départemental. Est-ce à dire que votre langue a fourché ou bien faut-il réellement comprendre que si vous êtes battu, vous quitterez la présidence de la CCHB ?

Vous nous avez dit un jour, que l'important en politique, c'était d'exister. Nous maintenons notre réponse aujourd'hui plus que jamais : l'important en politique, c'est de faire avancer ses idées, de se mettre au service de l'intérêt général, et surtout, de mettre tout en œuvre pour réconcilier les citoyens avec la politique en leur démontrant qu’on peut faire différemment de vous.

Stéphane Toujas et Sylvette Le Moal / Candidats de La Gauche-Hautes Pyrénées en commun