L’année
2020 se termine et restera indubitablement dans nos souvenirs. L’humanité dans
son intégralité a été mise face à sa fragilité. Ce qui faisait le quotidien de
nos pas si lointains ancêtres, une épidémie à risque mortel, et que beaucoup d’entre
nous avaient cru enfoui dans les poubelles de l’histoire, a surgi sans prévenir
dans nos quotidiens. Et combien furent étonnantes les réactions de nos
concitoyens : nombre d’entre eux, et notamment sur notre territoire de
Bigorre, ont refusé l’évidence, la science étant assimilée à une croyance comme
une autre. Qui aurait pu penser qu’un simple microorganisme puisse atteindre à
ce point la rationalité ? Certes, en d’autres temps on aurait brûlé
quelques sorcières ou crucifié deux ou trois chats noirs, pour plaire aux
nombreuses entités d’un au-delà supposé. Aujourd’hui, on ne crucifie que sur
Facebook les tentatives de remettre un peu d’esprit scientifique au cœur d’un
océan de fadaises.
Nul
doute que les mensonges répétés, l'absence d'anticipation et de stratégie du
gouvernement n'ont pas aidé les citoyens à se faire une opinion éclairée sur la
pandémie et sur les restrictions de liberté qui en ont découlé.
Par
contre, même si les aides de l’Etat ont été distribuées sans crainte d’une
flambée de la dette du pays, il n’en reste pas moins vrai que cela sera loin,
très loin de suffire. Et tout un pan de nos concitoyens se retrouve ou va se
retrouver devant une situation désespérée. Nous pensons bien sûr à toute
l’industrie touristique (hôtels, restaurants, bars, stations de ski,
thermalisme, …), au monde de la culture et du sport, mais aussi à tous les
salariés dont les entreprises auront les plus grandes difficultés à se relever
et notamment toute notre industrie aéronautique, premier employeur privé de notre
département.
Les
tenants de l’orthodoxie néolibérale auront beau jeu, confondant sciemment
endettement et création monétaire, de mettre en avant le « gouffre de la
dette COVID » pour poursuivre et accélérer leur œuvre de destruction des
services publics à commencer par EDF. L’année 2021 va nécessiter de nous tous
une vigilance accrue. Et pour cela, nous vous souhaitons à tous, de rester en
bonne santé !
Stéphane
Toujas et Sylvette Le Moal (ex-conseillers municipaux)
Du pognon, il en coule partout, il suffit de voir tous les projets inutiles depuis des décennies dans toutes les institutions de l' Etat : de la commune jusqu'au Château.
RépondreSupprimerDes milliards jetés par les fenêtres.
Dernière lubie participative à propos de la refonte des Coustous, les citoyens - enfin on ne sait lesquels -, grands architectes devant l' éternel évidemment, devront se prononcer, pour au final des demandes ou propositions synthétisées par qui ?
Cela va se terminer à l'image de tous ces frappadingues qui commentent sur les "rézosocios".
On a vraiment du temps à perdre, de l'énergie et de l'argent à dépenser.
Mais du fric il en dégouline toujours pour des projets, quelquefois somptuaires au pire inutiles. Le cadran solaire à l'entrée de Perpignan en est un des vainqueurs toutes catégories confondues.
Cette place publique à aménager, déjà certains parlaient de tenir compte de l' avis des riverains, bars etc. Et les autres ? les promeneurs, les touristes, enfin tous ceux qui sont susceptibles d'y stationner ou simplement de passer.
Arrêtons ces bêtises de participation pour tout et n'importe quoi, architecte urbaniste est un métier, un professionnel du beau, du respect du cadre de vie des citoyens et sans aucun doute un spécialiste de nos cadres de vie.
Un appel à candidatures de ces bâtisseurs de rêve serait sans doute le bienvenu et de réfléchir sur un choix de projet par la population.
Une consultation d'avis non éclairés, de non-sachants, va encore déposer une crotte telle qu'elle est actuellement, grise, terne, moche.
Comme les allées Jean-Jaurès à Toulouse, faisons appel à des hommes de l' Art, rémunérons les perdants et retenons celui qui a été plébiscité dans le cadre d'un budget.
Je pense à Tarbes et sa halle de proximité végétalisée avec sa belle esplanade.
On doit avoir de l'énergie et du pognon à jeter par les fenêtres.