samedi 5 décembre 2020

L'avenir du Grand Tourmalet 360 sécurisé ?

 


Le projet GT360

Le projet de "passer d'un domaine de 220ha de pistes balisées et sécurisées à 360ha" pour un coût annoncé de 50M€, a été validé et soutenu par Jean Bernard Sempastous en 2014, alors maire de Bagnères et président du SIVU du Tourmalet. Doit-on rajouter, sans concertation aucune ?

Ce projet a été décidé par le SIVU à l’unanimité (7 voix). En effet, la CCHB a délégué la compétence de la gestion du domaine skiable au SIVU ce qui lui retire de fait, tout pouvoir de décision sur le projet. Il en est de même pour la ville de Bagnères. Donc, de façon tout à fait légale, le SIVU décide seul d’un projet d’aménagement du domaine skiable (et uniquement cela car l’aménagement de la station ne relève pas de sa compétence), sans avoir à se référer ni au conseil communautaire de la CCHB, ni aux conseils municipaux des différentes communes constituant le SIVU. Seule la commission tourisme de la CCHB a été informée du projet, sans débat, sans information sur le financement.

Côté La Mongie, les premières tranches ont été en partie réalisées :

  • enneigeurs
  • élargissement du col du Tourmalet pour faciliter la liaison avec Barège
  • piste Panoramique à Coume Lounque
  • téléporté des Sapins et aménagement de la piste des Sapins  

Mais d'autres projets n'ont pas vu le jour : 

  • les travaux de terrassement entre les deux pistes bleues Dahus et Renard
  • la suppression du télésiège La Chapelle
Ce que l'on est loin de regretter car le comblement des talwegs entre les 2 pistes était tout sauf une bonne idée. Quant à vouloir diriger tous les skieurs vers le télésiège des sapins pour rejoindre le fond de la station, c'était méconnaître la difficulté de cette piste par neige verglacée, ce qui est souvent le cas sur la partie nord de la station.

Où en sommes-nous en 2020 ?

Les travaux ont été brutalement stoppés quand les banques n'ont plus suivi. Si la station du Tourmalet n'a pas été citée comme en difficulté financière dans le rapport de février 2015 de la Cour des comptes (contrairement à d'autres stations pyrénéennes), l'institution a cependant mis en exergue plusieurs points et pas des moindres : 

  • Le ski est un secteur d’activité qui connaît une crise latente dans les Pyrénées, contrairement à la situation observée dans les Alpes du Nord. L’impact du changement climatique y est particulièrement sensible.
  • La fréquentation connaît une érosion dans les Pyrénées : les hausses de CA observées sont davantage liées à la progression du prix moyen du forfait des remontées mécaniques qu’à une augmentation de la fréquentation.
  • Les stations ont été confrontées récemment à plusieurs saisons très difficiles caractérisées par de mauvaises conditions d’exploitation. Davantage que l’élévation des températures, c’est le caractère aléatoire de l’enneigement – alternance entre des saisons à fortes et à faibles précipitations – que les professionnels mettent en avant comme étant la principale difficulté pour l’exploitation.
  • L’instabilité climatique constitue une menace sérieuse qu’il convient pour les stations d’anticiper au mieux.
  • La concentration de la fréquentation sur quelques semaines correspondant aux vacances scolaires a tendance à majorer très nettement les pertes induites par une « mauvaise » répartition de l’enneigement tout au long de l’hiver, les précipitations survenant après le mois de mars n’ayant que peu d’attrait pour les skieurs.
  • Pour pallier le caractère aléatoire de l’enneigement, la plupart des stations a investi dans l’enneigement artificiel. Toutefois, même s’il peut permettre d’assurer une meilleure régularité, ce procédé ne peut garantir des conditions d’enneigement optimales lorsque les températures moyennes sont trop élevées, en particulier en début de saison (par exemple, à l’occasion du pont de l’Inmaculada en Espagne qui draine une importante clientèle de skieurs).
Pour faire court, outre le fait que le ski devient un sport de plus en plus cher, les saisons se raccourcissent. Les enneigeurs ne peuvent fonctionner que lorsque les températures sont négatives donc ne représentent pas la solution miracle. Et le dérèglement climatique peut entraîner soit des chutes tardives soit des chutes trop importantes qui ferment la station.

Aussi, que ce ne soit pas seulement à «la communauté de communes de supporter les aléas de gestion de la station de ski » comme le regrettait la cour des comptes, l'entrée de la Région Occitanie dans la gestion des domaines skiables ne peut être qu'une bonne nouvelle pour la CCHB et Bagnères. Même si on parle là, toujours d'argent public !

La nouvelle structure créée (SEML du Tourmalet) [SELM du Tourmalet] se propose d'engager de nouveaux emprunts d'un montant de 32 M€ sur les 10 prochaines années. Des questions restent en suspend et notamment si l'investissement va se concentrer uniquement sur le domaine skiable ou bien s'il va se tourner également vers une nécessaire diversification des activités touristiques ? 

La station de ski est, et reste une industrie touristique vitale pour la vallée, ne le nions pas. Ce sont des emplois, des touristes, des rentrées financières non négligeables. Encore faut-il dès aujourd'hui envisager une diversification des activités touristiques proposées, afin de palier aux aléas climatiques qui peuvent mettre en grosse difficulté financière les collectivités locales.

Cependant, le skieur pyrénéen ne pourra que regretter ses pistes bosselées qui nécessitaient une technique maîtrisée de ce sport, et risque de s'ennuyer encore longtemps en descendant ces boulevards lisses et sans grand intérêt que nous proposent la modernité et le désir des nouveaux "clients" de vouloir savoir skier avant même d'avoir appris.......

        


10 commentaires:

  1. Bravo ! Merci de faire cet effort de recherche et de présentation !

    Bon nous allons vous lire, car votre propos est toujours bien documenté, un vrai plaisir !

    On est avec vous, continuez.

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  2. Sans être un ayatollah de l'écologie, déjà la Chambre régionale des comptes pointait du doigt les aberrations des choix engagés:

    On consommait 1 000 000 000 de litres d'eau ! Oui, oui, un milliard ! entre 2010 et 2013 pour faire fonctionner des enneigeurs... Un truc déjà de cinglés. 239 enneigeurs !
    La consommation électrique et ce qui va avec !

    https://i.goopics.net/jV71r.png

    Tous alertés déjà par la CRC:

    TOULOUSE, le 05 mai 2014
    Le Président
    N/Réf. : DO14 118 04
    Monsieur le Directeur,
    Conformément à l'article L. 243-5 du code des juridictions financières, je vous notifie le rapport d'observations définitives sur la gestion de la régie intercommunale du Tourmalet au titre des exercices 2006 et suivants. La chambre a constaté qu'aucune réponse écrite ne lui a été transmise dans le délai prévu.
    Il vous appartient de communiquer ce document à l'assemblée délibérante dès sa plus proche réunion.
    Conformément à la loi, cette communication doit faire l'objet d'une inscription à l'ordre du jour de la prochaine réunion de l'assemblée...
    Je vous prie de croire, Monsieur le Directeur, à l’assurance de ma considération très distinguée.
    Jean MOTTES

    Que la station " coûte " au contribuable on peut le concevoir, c'est à étudier de près, il existe un seuil à la douleur pour le contribuable aussi.
    Mais quand en face on jette des millions d'euros par les fenêtres et qu'on paye à n'importe quel prix la conservation artificielle d'emplois... Pas d'accord !

    Si les retombées économiques étaient aussi flamboyantes qu'elles sont rêvées, que l'on m'explique alors où sont passés les innombrables investissements immobiliers de séjours et commerciaux comme dans les Alpes. Eux ont pris le virage il y a 30 ans, avec des stations dites de très haute altitude et le 4 saisons en corollaire.

    De Gaulle avait parlé d'un quarteron de généraux en retraite, ici nous avons eu droit à 7,
    pour un coût annoncé de 50M€, validé et soutenu par Jean Bernard Sempastous en 2014, alors maire de Bagnères et président du SIVU du Tourmalet. " Doit-on rajouter, sans concertation aucune ?" . Triste et malheureux constat pour les contribuables et l'avenir du local.
    Gabegie et gaspillage sans nom aussi depuis les années antérieures.

    Si cela était avec son pognon personnel, J-B. Sempastous aurait sans aucun doute regardé de plus près avec l'acuité du commerçant-boutiquier, et la hantise du tiroir-caisse de fin de journée, les autres aussi.
    Mais comme le disait le défunt Cruchade, avec l'argent des autres les dépenses sont incalculables.

    Tous ces millions engloutis, c'est digne du tonneau des Danaïdes, et un mièvre dirigeant sans vision, ni puissance pour valider et faire valider.
    D'ailleurs depuis qu'il est député c'est encore pire, à part retweeter on se demande ce qu'il représente.
    Avec le Rossignol de Marsas, le Baron de Baudéan, nous avons aussi l' Invisible, le transparent qui n'apporte rien, mais qui coûte beaucoup.

    Elus démocratiquement mais sans aucune légitimité, avec 30% des inscrits le plus souvent, il est anormal de prendre de telles décisions, surtout quand le génie n'est pas au pouvoir.
    Il est temps que tout cela change.
    Sans la Région - nos sous -, la faillite était assurée on le voit ailleurs, les banques ne sont plus prêteuses, La cigale et la fourmi toujours d'actualité.

    Il faut bien reconnaître la pauvreté d'intelligence des politiques locaux qui gouvernent, du moins du côté de la CCHB... Et notre illustre Sempastous n'est pas prêt de faire remonter la moyenne.

    Sur cette affaire de SIVU les Gilets jaunes ne devraient pas manquer de lui demander des comptes à notre ministre Local, quand on pense à la misère des soignants et aux 10 000 000 de gens qui vivent sous le seuil de pauvreté, il y avait sans doute moyen d' anticiper et de réfléchir.
    Mais quand on a " le c*l dans la graisse ", la vie des autres...






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  3. " La fréquentation connaît une érosion dans les Pyrénées : les hausses de CA observées sont davantage liées à la progression du prix moyen du forfait des remontées mécaniques qu’à une augmentation de la fréquentation." (FdG).

    On ne pouvait pas mieux dire déjà à l'époque, seuls les imbéciles pouvaient penser le contraire et surtout ceux qui pensaient que l'on pouvait augmenter à l'infini les tarifs, pour couvrir et masquer une exploitation désastreuse, à bout de souffle, menée contre un mur par les élus irresponsables en charge du dossier.

    L'ancien directeur Mauhourat, lors de son départ (il aurait pu le clamer haut et fort avant... mais comme les autres il n'a rien vu venir), avait fait la une de la Dépêche, en formulant que le modèle économique de la station de ski classique était déjà loin derrière.

    Une famille aujourd'hui avec deux enfants devra débourser en 2020 une petite fortune en sachant même des rabais de 30 % appliqués positionnent ces tarifs hors de portée des plus nombreux.

    Un article récent dans la Montagne, écrit par un particulier, expliquait qu'il fallait vendre la mariée tant qu'il était encore temps et qu'elle avait un semblant de dot.

    L'argent que va mettre la Région est de la foutaise, on ne peut acheter définitivement des emplois, l'économie peut être accompagnée, mais la mettre sous perfusion n'est que retarder l'amputation.

    La clientèle de nos zones ne paiera pas ou peu pour se promener en montagne ou accéder à des activités de loisir onéreuses.
    10 000 000 de pauvres ont d'autres objectifs, et pour les autres les fins de mois sont tellement difficiles qu'ils ont l'impression qu'elles se chevauchent parfois.

    https://i.goopics.net/1Rbnw.png

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  4. Pour se faire une idée plus juste sur les impacts, neige de culture... Ouais, ouais...

    Impacts désastreux quand même sur l'environnement et les besoins énormes en énergies fossiles et ressources naturelles, loin d' être anodin tout cela :

    http://blog-isige.mines-paristech.fr/2018/07/26/neige-de-culture-une-solution-durable/

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  5. https://www.notre-planete.info/actualites/470-canons_neige_pollution_montagne_paysage

    EXTRAIT :

    << Les canons à neige sont de plus en plus utilisés pour les sports d'hiver afin d'assurer la saison hivernale où absence de neige est synonyme de "catastrophe" économique.

    La période des sports d'hiver, qui court de décembre à avril, était, en toute logique, fonction de la période d'enneigement. Or, les stations ont investi lourdement (46 millions d'euros en 2002) dans les canons à neige artificielle, relève en décembre la "Lettre eau" de France Nature Environnement (FNE). L'exploitation de ces canons à neige n'est bien évidement pas sans poser des problèmes écologiques et une nouvelle fois la recherche de profits à tout prix pénalise notre environnement.

    Épuisement des ressources en eau
    Ces canons à neige pompent d'importantes quantités d'eau puisque l'enneigement d'un hectare consomme 4 000 m3 d'eau contre 1 700 m3 pour la même surface de maïs (réputé très consommateur d'eau).
    Au total, plus de 10 millions de m3 d'eau alimentent les 141 équipements présents dans la montagne française, selon des chiffres publiés en 2003 par l'Office parlementaire des choix scientifiques et techniques.
    Du fait du niveau bas des rivières en automne, après l'asséchement de l'été, les stations doivent construire des bassins de rétention qui défigurent la montagne, quand elles ne prélèvent pas l'eau dans les réserves destinées à la consommation humaine. Rappelons que l'hiver et le printemps sont des saisons qui assurent la ré-alimentation en eau des nappes phréatiques durement sollicitées l'été.

    Pollution des eaux
    La neige artificielle, fabriquée avec des eaux chargées en nutriments et en matière organique, déséquilibre les sols. L'utilisation d'additifs chimiques, destinés à favoriser la cristallisation, ajoute à la pollution. Enfin, plus compacte que la neige naturelle, la neige artificielle fond plus tard, affectant l'agriculture pastorale (prairies plus tardives), mais profitant aux stations de ski.

    Nuisances sonores... >>

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  6. Souvenirs, souvenirs...

    L'avenir a donné raison à cette communication du FdG.

    Notre incompétent ministre Local/député a fait valider en 2016 un accord léonin. Ci-après, rappel de la raison fallacieuse invoquée par notre génie de l'économie locale pour accorder une telle compensation.

    Il ne doit certainement pas payer son eau à Bagnères.
    N' importe quel responsable de service achat qui aurait négocié un tel supplément, aurait été viré avec pertes et fracas !
    Plus nous sommes citoyens responsables de notre frugalité en eau potable, plus nous sommes punis.
    Chapeau l'ancien gestionnaire de notre commune !

    Alors que nous avons fait des efforts pour diminuer notre consommation d' eau : installation de double-chasses d' eau, diffuseurs aux robinets, arrosage et lavage réduits... L'ancien maire nous a crucifiés par un accord, qui dans les fait compense les frais de fonctionnement de Véolia, du fait de nos efforts pour ne pas gaspiller cette ressource précieuse.... ALORS A QUOI BON ÊTRE EXEMPLAIRES ET ÊTRE PUNIS AINSI !!

    Il suffit de reprendre les factures d' eau depuis cet accord et de calculer le prix du m3 d' eau aujourd'hui !

    Nous sommes bel et bien punis financièrement pour nous être comportés en citoyens responsables.
    Sempastous ne nous mérite pas, il n'a aucune vision, la preuve !

    Une hausse stratosphérique, bien sûr notre député affiche une situation matérielle qui le met à mille lieues des Gilets jaunes aperçus sur le rond-point de Pouzac ce matin, lui un bourgeois qui change de camp politique au grè du vent, loin évidemment des préoccupations du petit peuple :

    https://www2.assemblee-nationale.fr/decouvrir-l-assemblee/role-et-pouvoirs-de-l-assemblee-nationale/le-depute/la-situation-materielle-du-depute


    RESUME :

    << Augmentation du prix de l’eau
    Lors du Conseil Municipal du mercredi 6 juillet 2016, le Maire de Bagnères a fait voter un avenant au contrat qui lie la commune et Véolia pour la distribution de l’eau et l’assainissement.

    La raison invoquée en premier lieu par M.Sempastous était une volonté de « mettre à l’abri les Bagnérais d’éventuelles hausses de tarif quand la Loi NOTRe imposera la délégation de la compétence eau/assainissement aux intercommunalités.»

    La raison invoquée par Véolia, demandeur de fait de cet avenant, c’est la baisse de consommation d’eau de 36% enregistrée depuis la signature du contrat en 2008 (contrat renouvelable en 2018) (Diminution principalement liée à la baisse de la consommation des services de la ville).

    Une hausse « peu significative » selon la Mairie, qui va faire augmenter la facture de 3€/mois.

    Certes, vu sous cet angle, cela va augmenter la facture de 10 centimes par jour !

    Mais vu sous l’angle de l’augmentation réelle, cela va se traduire par :

    Pour l’eau, la part de Véolia augmente de 22% sur une facture de 120 m3 (+7% pour l’abonnement et +37% pour le prix du m3)

    Paradoxalement, les Bagnérais verront donc leur facture d’eau augmenter parce qu’ils consomment moins d’eau !

    Sylvette Le Moal et Stéphane Toujas >>

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  7. https://i.goopics.net/gl5DW.png

    Toujours la même antienne, les mêmes âneries depuis une bonne trentaine d' années, des millions jetés par les fenêtres comme pour les plans banlieues.

    Si les élus devaient se porter caution, responsables un peu financièrement, le comportement serait différent.
    Tout, tout, tout, désignait depuis 2006 la fin annoncée du ski des stations de basse altitude.

    Des élus toujours les mêmes ont dépensé sans compter, creusant avec obstination un trou financier irréparable.
    Seul le ski haut-de-gamme de stations à la mode génère des emplois et des recettes.

    Et dire qu'il va falloir reconstruire, des millions encore jetés et à jeter par dessus bord : le ski dans les Pyrénées n'est pas une économie, puisqu'on ne fait qu' acheter des emplois avec de l'argent public.

    Les retombées économiques sont du vent, il n'existe aucune étude sérieuse avec des éléments croisés pour certifier cette affirmation.
    Cherchez quel développement immobilier se réalise avec des promotions privées, seule la station de Saint-Lary profite de la proximité de l' Espagne et de la région toulousaine.

    Quel gaspillage ! J-B. Sempastous pour le Grand Tourmalet 360 nous a enfoncés davantage, le fric doit couler à flots sans doute... Mais de nos poches.

    Maintenant qu'il va falloir changer de cap, encore des années de perdues, du pognon à engloutir. La folie des grandeurs, et des dépenses somptuaires pour un piètre résultat.

    L'élu n'est pas un investisseur, cela se saurait. Les " riches " vivent en communauté, ne vont pas se déplacer dans des stations populaires , qui plus est sans boutiques ni neige.
    Il fallait sans doute gérer nos stations locales comme des épiciers pour une clientèle aux revenus modestes, avec frugalité.
    Les élus successifs se sont comportés comme des Soros, ils ne savent pas et ne sauront jamais gérer avec compétence.
    Les bureaux d' études associés vont dans le sens d'un clientélisme qui les font travailler et au final ils ne sont responsables de rien.

    Le public facilitateur, laissons faire les constructions à ceux qui savent construire, les investissements à ceux qui savent investir, le pain à celui qui sait pétrir.

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  8. QUI VA PAYER CE FUTUR ACHAT ? LA NOUVELLE STRUCTURE ?

    << ABONNÉS
    Lundi dernier, à la Halle aux Grains, les élus bagnérais étaient appelés à s’exprimer sur une première série d’investissements, au préalable du budget 2021 qui, dans son intégralité, sera soumis au vote du conseil en début d’année prochaine. Une possibilité donnée depuis 1988 aux collectivités locales dans la limite du quart des crédits d’investissement inscrits au budget précédent. La majorité a ainsi proposé d’investir sans attendre pour un total de près de 1,5M€, avec notamment une enveloppe de 240 000 € réservée à l’acquisition d’un appartement à La Mongie pour y loger le médecin de la station. Si personne dans l’assemblée n’a contesté la nécessité d’avoir un médecin à La Mongie, le prix prévisionnel fixé par la majorité pour l’héberger n’a pas manqué de faire réagir l’élu d’opposition, Sébastien Lacrampe. « Je crois savoir qu’il s’agit d’un appartement de 60 m2. ça fait 4 000 €/m2, c’est plus cher que la Côte Basque ! », a-t-il pointé, se disant « étonné de cet investissement, d’autant qu’il n’y passe que quelques mois par an. Je suis sûr qu’on peut trouver moins cher, quitte à faire quelques travaux ». »C’est un choix politique et je l’assume. D’ailleurs, j’espère que le développement du 4-saisons lui permettra à l’avenir d’y passer plus de temps », a souligné aussitôt Claude Cazabat. « Je n’achète pas de boutique, je veux garder le médecin ! En tant que maire, je ne peux pas jouer avec la sécurité du domaine skiable. Un médecin, tout le monde en cherche partout, encore plus en station. D’ailleurs, si le médecin s’en va, la pharmacie partira aussi », a argumenté le maire, non sans inviter les élus à jouer les agents immobiliers...« Si vous avez d’autres propositions, je suis prêt à discuter. Nous, on n’en a pas trouvé », a ajouté Claude Cazabat. « ça fait plus de trois ans qu’on cherche. Chaque année, on était embêté avec les locations. L’hiver dernier, on a trouvé un appartement in extremis », a déploré l’adjoint spécial de La Mongie, Guy Dabat. Car il faut dire que la ville a quelques critères bien précis. « Il faut un logement au cœur de la station et au calme. L’appartement qu’on a repéré a aussi l’avantage d’avoir un parking sous-terrain ce qui permettrait au médecin de partir rapidement en intervention avec son véhicule même en cas de chutes de neige importantes », a-t-il listé. « Il travaille tous les jours, du matin au soir, il faut qu’il puisse se reposer la nuit », a souligné Nicole Darrieutort, précisant que « ce sont en moyenne 400 blessés qui passent chaque hiver au cabinet médical ». Soucieuse de garder son médecin, la ville a déjà investi ces dernières années dans la réhabilitation du cabinet médical et l’achat d’un appareil de radiologie. »Je précise que ce soir on ne vote pas une acquisition immobilière mais une provision de dépense. On n’achète pas un appartement à 240 000 €, on n’a d’ailleurs rien signé avec le vendeur. On y met une enveloppe mais si on peut trouver moins cher… », a tenté de convaincre le maire. En vain. Les huit conseillers de l’opposition se sont abstenus du vote mais ils sont invités à participer à la chasse à l’appart. Qui va trouver la perle rare ?Lundi dernier, à la Halle aux Grains, les élus bagnérais étaient appelés à s’exprimer sur une première série d’investissements, au préalable du budget 2021 qui, dans son intégralité, sera soumis au vote du conseil en début d’année prochaine... >>

    Qui va payer ? Le millefeuille nouvellement créé ? Est-ce le rôle désormais du maire de s'en occuper avec sa casquette de maire ?

    Beaucoup et encore toujours du fric pour la fin annoncée d'un modèle économique moribond, sous perfusion forcée. Electeurs, nous avons marre de ces gaspillages sans fin, où est le projet ? La vision et un suivi compétent ?

    Et pendant ce temps les soignants manquent de tout. Alors argent public pour argent public, qu'il soit au moins efficace.

    La Mongie, tu parles d'une chimère !

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  9. A quel titre le maire de la commune de Bagnères peut-il engager, seul, l'argent du contribuable ?
    Et l'autre, Lacrampe qui ramène sa science, élu par une poignée de citoyens : la famille et les poissons rouges, qui se pose en agent immobilier.

    Nous ne voulons pas payer une nouvelle fois pour les autres, comme cela se fait à la CCHB où Bagnères abonde le budget à hauteur de 60%.

    On en a assez de traîner des boulets qui ont de bonnes idées et qui ne mettent jamais la main à la poche, comme notre illustre Rossignol de Marsas pour les élèves de sa commune scolarisés à Bagnères.

    Qui va élever la voix, que font les nouveaux propriétaires de la station ? Assez, nous en avons assez de financer une activité qui ne fait que coûter et qui au fond n'est qu'une activité saisonnière, les emplois en jeu sont minimes. Rendons la montagne libre, libre d' être parcourue, traversée, le ski n'est plus une activité les Alpes en ont fait leur domaine privilégié, localement les stations pour certaines sont sous perfusion, l'amputation est retardée à coups de millions d' euros investis, mais au bout l'enterrement sera de première classe.

    Les retombées économiques ici sont du vent, les emplois locaux ne représentent rien, ou si peu. Investir ailleurs, déplacer les centres économiques comme l'a souligné la Chambre régionale d' Occitanie, sinon nous ne ferons que végéter.

    Nos voisin allemands savent la valeur d'un euro bien dépensé, nous avons ici les largesses de celui qui est endetté jusqu'au cou et qui ne sait faire que de la "cavalerie ".

    Avec le pognon durement gagné des autres c'est tellement facile, et surtout quand certains élus ne mettent rien de leur poche en garantie.
    Jamais ils ne sont élu pour de tels projets, s'ils avaient annoncé la couleur auparavant peut-être la situation de faillite telle qu'elle est vécue aujourd'hui ne serait pas aussi catastrophique.

    Les élus ne sont pas des entrepreneurs, ils se pensent acteurs alors qu'ils ne peuvent être qu'accompagnateurs.

    Il va falloir encore se coltiner l' achat des Bains de la Reine, et par les temps qui courent ce n'est pas demain la veille que le thermalisme va reprendre... Les Bains de la Reine, gérés par une délégation publique, toujours le c*l entre deux chaises, et puis s'il manque des sous ce seront toujours les mêmes imbéciles à mettre au pot, le contribuable.

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  10. Meilleurs voeux, bonne santé !

    On attend toujours de vos nouvelles, le ton est juste, pas toujours d'accord sur tout mais certaines vérités sont toujours bonnes à dire.

    Nous avons quand même quelques craintes, pour cette nouvelle année, sur les actions des pieds nickelés qui nous gouvernent - à l'image d'un pusillanime député local -, et dire qu'il revendiquait le cumul maire-député !

    Inexistant sur le front de cette pandémie, que du blabla, quand un de ses collègues se rend sur le site de Fribourg pour voir ce qu'ont mis en place les Allemand depuis le mois de novembre !

    Mais que fait notre ministre Local ? A quoi occupe-t-il ses journées ? Aujourd'hui nous " sommes en guerre ! " a dit le Président... Ce qui est sûr comme avait dit Mongénéral " l' intendance suivra ! "... Tu parles ! quand on voit l'envergure de notre député il est à l'image de son parti et de ceux qui gèrent cette pandémie. Quelle tristesse.

    D'un ton un peu méprisant il avait qualifié M. Cazabat de comptable, lui le député est digne d' être le troisième personnage de Bouvard et Pécuchet.

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