Train de nuit Paris-Tarbes : Victoire en demi-teinte
Le collectif « Oui au train de
nuit » communique sur la relance du train de nuit Paris-Tarbes-Lourdes à
compter de ce 12 décembre 2021. Il est prévu que ce train circule quotidiennement
sous le nom « le Pyrénéen » à compter de cette date.
Si on ne peut que se
satisfaire de cette annonce, on peut cependant regretter que le choix de la
SNCF soit loin de répondre aux attentes des usagers et des agents de la SNCF
qui demandent la réouverture de cette ligne depuis sa fermeture il y a 5 ans.
Petit rappel : la « Palombe
bleue » née en 1979, avait cessé de circuler en 2017, l’État arguant d’un
taux de remplissage insuffisant. La Palombe Bleue
quittait alors la gare de Paris-Austerlitz peu avant 22 heures ; il
transitait par Bordeaux, et la coupure/raccord des voitures pour Pau, Lourdes
et Tarbes via la « Dorsale pyrénéenne » s’effectuait alors à Dax, l’autre
partie du train poursuivait sa route sur Bayonne et Hendaye. Les voyageurs
arrivaient à destination le lendemain matin. Ce train a vu peu à peu ses wagons
se dégrader et de ce fait, les usagers le bouder : quel meilleur moyen de
supprimer un service public qui fonctionne que de le laisser dépérir sans
investir un sou pour maintenir un niveau de qualité satisfaisant. Ce fut le
choix de la SNCF.
La pression des collectifs réclamant la
réouverture des trains de nuit, la prise en compte de plus en plus prégnante de
l’exigence écologiste de la population et les engagements mis en avant pour
éviter les émissions de gaz à effet de serre, tout ceci a poussé le
gouvernement à faire un micro-geste en faveur du train à la veille d’une
élection présidentielle.
Pourquoi un micro-geste : parce que le Pyrénéen est
loin, très loin de répondre aux attentes des usagers. En effet, le
rétablissement de La Palombe Bleue jusqu’à Hendaye et Dax via
Bayonne et Pau n’est prévu que durant la saison estivale. Mais qui plus est,
l’itinéraire originel passant par Bordeaux, a été abandonné au profit de celui
via Toulouse. La mise en service de la LGV Atlantique avec le lancement des TGV
Paris-Bordeaux n’a pas été pour rien dans ce choix. Choix qui n’est pas du goût
des élus des Landes et du Pays Basque : "C'est une vision très touristique de notre
territoire",
regrette Max Brisson, sénateur des Pyrénées-Atlantiques qui pointe
également les problèmes d'horaires, qui ne correspondent
pas à un train de nuit. "Un train de nuit, ça nécessite de partir
en soirée et d'arriver au matin, au petit matin, à des horaires qui permettent
de travailler soit à Pau, soit à Hendaye, soit à Paris",
précise-t-il, "là, c'est un train de nuit qui vous fait arriver à
Hendaye à 11h du matin donc ce n'est plus un train de nuit". Pour
rappel, la Palombe Bleue irriguait un territoire de 1,2 millions d’habitants.
« C’est une première victoire après des années de
traversée du désert où on présentait les trains de nuit et le tramway comme des
transports dépassés, se félicite néanmoins Pascal Daubon (représentant
64 du collectif « oui au train de nuit »). Plusieurs
rapports, notamment le rapport Spinetta, faisaient la part belle au TGV et
préconisaient l’avion au-delà de 700 km alors que le train de nuit fournit
une solution écologique peu chère et pratique puisqu’elle permet de relier des
villes moyennes entre elles sans passer par Paris. Maintenant, on va vraiment
compter les trains et se méfier des effets d’annonce. Il faut des liaisons
quotidiennes, par exemple, pas des trains comme le Paris-Perpignan qui ne
fonctionne que le week-end. »
Autre point noir de ce
retour en fanfare du train de nuit : le matériel roulant. La SNCF, prise
de court par les décisions gouvernementales, a décidé de faire rouler des trains
Corail rénovés. Or, si on veut assurer la pérennité de cette ligne, il sera
nécessaire de mettre sur les rails des wagons neufs et répondant aux besoins
des usagers. Mais la construction d’un train ne se fait pas en 15 jours, loin
de là, et aucun appel d’offre n’a encore été lancé.
Le député des Hautes-Pyrénées, Jean-Bernard Sempastous, communique largement sur cette réouverture, et n’hésite pas à s’en attribuer la paternité ! A lire les déclarations des cheminots CGT (Pierre Lacaze, Christophe Hourcade et Damien Lacrampe), cet « engagement » du député, ils n’ont pas l’air d’en avoir vu la couleur vu qu’ils déclarent que « la seule élue locale à s’être battue pour la « Palombe Bleue » est la député Jeanine Dubié ». Très clairement, nous aurions naturellement davantage tendance à accorder crédit aux cheminots plutôt qu’à l’ancien maire de Bagnères que nous n’avons, en tant qu’élus, jamais vu prendre la moindre position en faveur ni de la liaison Tarbes-Bagnères (qu’il méprisait souverainement) ni du train de nuit vers Paris. Mais les législatives se profilent et la place de député semble plus enviable que celle de prof !
Petit rappel sur la SNCF :
La SNCF voit le jour au
crépuscule du Front populaire à l’été 1937.
L’État détient 51 % du
capital. Il exerce son contrôle par sa voix prépondérante au conseil
Sa transformation en
établissement public industriel et commercial est actée le 1er janvier 1983.
La libéralisation du rail
européen démarre en 1991 avec l’adoption de deux mesures. La première prévoit
la séparation obligatoire entre la gestion des infrastructures et
l’exploitation. En France, cela se traduit par la création, pour la gestion des
infrastructures, de Réseau ferré de France (RFF), devenu SNCF Réseau en 2015,
et sa séparation formelle de la SNCF. La seconde instaure quant à elle un droit
d’accès aux réseaux ferroviaires nationaux pour les entreprises européennes,
mais seulement pour le transport combiné rail/route.
En 2001 est ensuite adopté le
premier “paquet ferroviaire” et les Etats membres s’entendent pour libéraliser,
à terme, le fret européen, transnational et même national.
En 2004, avec l’adoption du
deuxième paquet ferroviaire, le fret ferroviaire européen est définitivement
libéralisé. L’ouverture à la concurrence est effective au 1er janvier 2006 pour
le fret international, et au 1er janvier 2007 pour le fret national.
Avec le troisième “paquet
ferroviaire” , adopté en 2007, les Etats membres franchissent une étape
supérieure dans la libéralisation du rail car, pour la première fois, le
transport de passagers est concerné. Les Européens s’entendent en effet pour
libéraliser le transport international de passagers à partir de 2010.
Enfin, un quatrième paquet
ferroviaire est adopté en 2016. Son contenu est plus sensible encore, car est
désormais visé le transport national de passagers.
Deux principales mesures sont
alors adoptées, pour un démarrage à partir de la fin 2019 : l’établissement
d’appels d’offres pour les lignes conventionnées (lignes régionales (TER) et
trains d’équilibre du territoire (Intercités), puis, dans un second
temps, l’ouverture des lignes à grande vitesse à la concurrence.
Plus précisément, cela
signifie que les régions (en ce qui concerne les TER) et l’Etat (pour les
Intercités) peuvent lancer des appels d’offres pour l’exploitation des lignes
ferroviaires depuis décembre 2019. Une possibilité qui deviendra obligatoire à
partir de 2023.
Quant aux lignes à grande
vitesse, le monopole de la SNCF s’est achevé en décembre 2020, avec l’ouverture
du réseau à la concurrence internationale.
A l’heure actuelle,
l’objectif est celui d’une ouverture totale du transport ferroviaire à la
concurrence au plus tard en 2039 pour les dernières lignes (celles de Transilien,
qui couvre principalement l’Ile-de-France). Et à moins d’une improbable
renégociation de la législation, cet objectif est contraignant.
Les partis Verts
soutiennent également la mise en concurrence du rail européen. Seuls quelques
élus GUE ou communistes ont soutenu les revendications des cheminots.
Interrogés par « La Vie
du rail », Lionel Jospin et Jacques Chirac avaient rivalisé de prudence. «
Je m'opposerai à tout démantèlement de la SNCF et à tout changement de son
statut d'établissement public. La question de la privatisation ne se pose même
pas », affirmait alors Jacques Chirac, assurant vouloir «
veiller à l'unité du système ferroviaire ». Une valeur qui reste
fondamentale aux yeux de la majorité des cheminots.
Vous êtes d'une naïveté confondante, il faut savoir qu'à un certain niveau d' élu, la gamelle est le seul moteur et bien sûr le maroquin qui y est assorti, pour la plupart s'entend.
RépondreSupprimerNotre ministre local Ouioui est un spécialiste du si tu n'as besoin de rien tu peux me demander:
https://www2.assemblee-nationale.fr/decouvrir-l-assemblee/role-et-pouvoirs-de-l-assemblee-nationale/le-depute/la-situation-materielle-du-depute
On ne sent aucune volonté de communication sur les questionnements locaux, hôpitaux à l' agonie, Urgences à Bagnères qui ne sont plus qu'un mirage, l'école républicaine... Rien !
Il ne fait qu'amuser la galerie, les Echos ont habillé sa loi sur le foncier et lui de fait qui en fut le grand instigateur, un "marronnier" dans l'esprit du législateur, les Echos l'ont taillé en pièce.
Aucun charisme, aucune volonté, effacé, sans saveur, il est une grande déception à son poste.
Maire il n'avait aucune vision, si ce n'est ânonner les poncifs habituels du poste. Il a bien compris qu' aux dernières élections locales il était un boulet pour la liste sensée le représenter, il se serait bien vu remplacer le maire élu en cas d' échec aux législatives.
«Que ceux qui pensent que je serai un député godillot regardent mon élection à Bagnères en 2014. On me disait que j'étais une bille et j'ai foudroyé tout le monde. Je suis fidèle mais je dis les choses. Quand j'ai une idée en tête, je suis obstiné !» Une qualité à éprouver pour que les problématiques médicales et agricoles, les deux plus importantes du territoire à ses yeux, trouvent écho à Paris. Ainsi va la vie d'un député. Une fois élu…" La Dépêche Publié le 14/06/2017 à 03:54 , mis à jour à 07:50.
RépondreSupprimerTu parles d'un éclair! Il a "foudroyé" son électorat surtout, qui l'ont lâché quand ils ont compris sa nullité d'action, un échec dans toute sa splendeur.
Nous sommes en 2021, l'avenir a donné raison au questionnement: "godillot, bille", deux qualificatifs qui n'ont pas à rougir aujourd'hui, ils habillent bien celui dont la réalité a dépassé la fiction, la chanson de Jacques Dutronc toujours aussi vivante :
-{La preuve c'est qu'il le dit!
RÉPONDRESIGNALER UN ABUS
Ubu2 Il y a 4 années
Un nouveau parti en France : le MDO (Mouvement Des Opportunistes).}-
Allez pour en rire un peu si ce n'était à pleurer, mais tous en choeur !
https://youtu.be/abZirUDx2Ps
Il faut reconnaître en ce billet, tout le côté didactique, la recherche, c'est toujours un plaisir de vous lire, c'est fouillé et cela mérite notre attention, le respect aussi.
RépondreSupprimerJamais le sujet présenté n'est survolé, on souhaiterait que le maire communique davantage, et ne pas se contenter des réunions y compris celles de la CCHB. Entendre son point de vue, le lire, sortir de la mécanique simpliste, budget/assemblée, informer plus, les citoyens sont demandeurs, les structures administratives sont suffisamment étoffées pour qu'il s'en détache.
Les journaux à la gloire de chaque élu valent pipette, le Canard enchaîné moque régulièrement ce miroir digne de la reine de Blanche-Neige.
Etre représentatif ne signifie pas se contenter de la communication convenue.
Le ratio de notre ministre local Ouioui peut participer au concours ma "Binette partout". Il devrait être battu aux prochaines législatives les électeurs semble-t-il se sont réveillés, le premier coup de semonce fut à Bagnères, la suite ne devrait pas changer la donne.
Envoyé au maire aussi.
RépondreSupprimer"L’allusion à la rue Gambetta était claire. « Monsieur Lacrampe, vous êtes dans ce noyau sur Facebook qui n’acceptent pas les travaux réalisés. »" (Le maire de Bagnères).
Réponse inacceptable, les usagers de cette rue ne sont pas que sur ce réseau, c'est bien restrictif. C'est mépriser tous les autres et ils sont nombreux.
Dire que vous avez consulté les riverains est un peu hémiplégique de vision, ils ne sont pas les seuls.
Comme à l'accoutumée c'est la politique du fait accompli, et ça ce n'est pas très démocratique.
Etre élu avec 30% des inscrits impose un tant soit peu de l'humilité et voir qu'il existe autre chose qu'une poignée d'intervenants qui s' agitent sur les réseaux sociaux. Votre réponse est un peu courte.
Si parfois vous êtes directif, en particulier à la CCHB pour certains dossier, cela ne vous exonère pas d'une plus grande ouverture d'esprit.
La circulation de la rue Gambetta est un échec, il faut aussi apprendre de ses échecs, cette circulation est une aberration, jusqu'à aujourd'hui en tant que pratiquant régulier cela fonctionnait bien.
Vous mélangez tout aussi , en faisant l'amalgame avec les futurs enfouissement pour la collecte des déchets. Ceci n'a rien à voir, à l'impossible nul n'est tenu, et si vous aviez la pertinence d'expliquer en amont pourquoi les habitants devront se déplacer de 200m, les citoyens sont intelligents, comprenez le bien, et vos élus pourraient se déplacer sans crainte pour expliciter, à l'inverse de ce que vous avancez.
Si les raisons techniques s'imposent, l'électeur citoyen peut comprendre, les décisions dans l'entre-soi comme celles de la rue Gambetta ne sont pas acceptables, votre réponse non plus. Les enfouissements sont un autre problème.
https://b2b-infos.fr/news/bagneres-pas-de-retropedalage-pour-la-rue-gambetta-50
RépondreSupprimerUBUESQUE !
RépondreSupprimerVous arrivez à La Mongie sur le coup de 11H, vous décidez de prendre votre forfait demi-journée à La Mandia... Fermé !
Comment ne peut-on, aujourd'hui, avec la technologie existante courante, prendre un forfait dans des points signalés, tabac/journaux et autres ? Depuis Bagnères par exemple ?
Finalement la prochaine sortie ce sera Piau-Engaly pour le plaisir de skier sans contrainte et pour beaucoup, beaucoup moins cher !
Heureusement vous connaissez les lieux, vous laissez donc votre véhicule et chaussez pour partir en travers et rejoindre le guichet principal.
Les touristes qui ne connaissent pas reprendront leur véhicule pour se rapprocher.
Ce n'est pas fini !
Vous demandez un forfait demi-journée, il faudra être très patient, il vous faudra attendre 13H donc 2H ! environ, et le forfait Flex vous coûtera 45.50€.
Bref vous n'y pouvez rien, vous ne pouviez venir le matin, alors vous optez finalement pour le forfait journée à 47€ pour éviter une attente interminable.
Non seulement c'est très, très cher, l'un comme l'autre, mais en plus aucun intérêt ce forfait Flex, vous n'êtes pas venus à l'ouverture du supermarché du coin et attendre l'heure d'ouverture.
https://www.n-py.com/fr/piau/reservation/forfait-ski
Le pompon quand même, pour qui connaît bien cette station, on se demande encore à quoi ont pu être engloutis les millions d' euros dans des travaux de terrassement complètement dérisoires quant au résultat obtenu.
Nous sommes rentrés complètement atterrés devant autant d' approximations et si peu d' efficacité.
Le Dr Patrick Pelloux en colère : “Le système de santé est paralysé parce qu’on doit soigner des non-vaccinés”
RépondreSupprimer(Mathilde Joris Il y a 17 heures)
Et à cause de tous ces complotistes frappadingues les opérations sont reportées... Merci qui ?
Je suis tombé par hasard sur le commentaire suivant:
RépondreSupprimerhttps://i.goopics.net/ikt30g.png
Je ne connais pas ce personnage, mais apparemment il semble imbu de sa petite personne, puisque ceux qui paraissent le côtoyer sont au courant de sa vie, celle même la plus intime, des loisirs.
Il parle de "consanguinité", lui est un peu hémiplégique du côté du raisonnement et du cerveau. Il se regarde trop le nombril et active donc un passé dont au fond il ne sait pas grand-chose ânonnant des poncifs éculés, le monde a changé, il devrait arrêter de se regarder le nombril, un trou du c*l avide de reconnaissance, son nombril ne suffit plus.
Nous les aimions ce type de personnage, les plus faciles à rouler dans la farine, nous nous en amusions.
Et pour finir, Brassens a chanté pour lui et ses semblables, ultracrépidarianistes convaincus, "Quand on est c*n on est c*n", Pedro est un ignare qui s'ignore, qui se répand de sa vie, il a besoin d'exister comme tous les imbéciles.
Caramba ! Pedro devrait se taire et comme le disait Mitterrand, "tourner sept fois sa langue dans la bouche". Une batouille de plus en somme.
Transmis aussi au député local.
RépondreSupprimerComment avoir envie d' aller voter ? C'est tout l'enjeu de ces présidentielles.
Deux ans ont passé, c'étaient les vertes prairies à l'époque, rien n'a changé ou pas grand chose, l'endogamie politique continue.
Il y a eu le Baron déchu de Baudéan qui a été mis à la porte par les électeurs, et les autres ?
https://france3-regions.blog.francetvinfo.fr/midi-pyrenees-politiques-france3/2019/04/08/hautes-pyrenees-la-france-insoumise-fait-le-buzz-en-denoncant-les-conflits-dinterets-du-president-du-departement.html
EXTRAIT:
"Hautes-Pyrénées : la France Insoumise fait le buzz en exhumant les conflits d’intérêts du président du département
Publié par midi-pyrenees-politiques-france3 le 08/04/2019 à 14:45:39
La France Insoumise dénonce le système « Pélieu » dans les Hautes-Pyrénées. Un véritable réquisitoire qui s’appuie sur des rapports de la Cour des Comptes. Depuis sa mise en ligne, la vidéo fait le buzz sur les réseaux sociaux."
Les législatives se profilent à grands pas, on sait les liens tissés entre notre député et l'exclu du Conseil départemental, on sait aussi que monsieur Cazabat gère d'une main de maître la commune, on attend avec impatience le Pacte fiscal qu'il propose.
On sait aussi que certains veulent prendre la place de choix de l'actuel député, les tentures dorées et les couloirs soyeux de la République. Il faudra ne pas avoir la mémoire courte le jour de l'élection quelle soit présidentielle ou législative.
La main ne devra pas trembler lors du dépôt de l'enveloppe.
Jean Bernard Sempastous, député des Hautes-Pyrénées
RépondreSupprimeril y a environ 3 semaines
"�� Hier soir reprenait le train de nuit Paris - Tarbes - Lourdes après 4 ans d'arrêt ! Très heureux d'avoir pu participer à ce lancement cette nuit ! ��
Ce trajet m'a rappelé des souvenirs de déplacements antérieurs ! C'est une autre façon de voyager, on retrouve le goût de celui-ci et on prend enfin notre temps ! ⏰
✅ En plus d'être plus accessible, notamment pour les jeunes, c'est aussi la mise en place d'une alternative nocturne de transport plus écologique que les offres existantes (avion, voiture).
C'est donc une offre de transport supplémentaire et directe pour les bigourdans dans laquelle nous aurons peut-être l'occasion de nous croiser."
..................................................................................................................
Quelle poilade !
Bonne lecture !
EXTRAIT:
""On a l’impression d’être pris pour des abrutis"
Au retour, le 27 décembre, même scénario dans l’autre direction. Le service client de la SNCF lui affirme ne pas être informé de la situation. Mais un agent, à la gare de Paris, lui tient un tout autre discours : "il m’a dit que la mise en place du train était une décision politique ‘de bric et de broc’, à un an des élections… Et que la ligne n’était pas vouée à fonctionner." Pour Camille, "c’est une escroquerie !""
https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/hautes-pyrenees/lourdes/train-de-nuit-paris-lourdes-des-dysfonctionnements-systematiques-pointes-du-doigt-2395120.html?utm_source=dlvr.it&utm_medium=twitter&s=09
Nous sommes vraiment pris pour des couillons, c'est comme pour les Urgences, il ne doit pas en avoir besoin notre ministre de la Localité.
https://www2.assemblee-nationale.fr/decouvrir-l-assemblee/role-et-pouvoirs-de-l-assemblee-nationale/le-depute/la-situation-materielle-du-depute
RépondreSupprimerIl faudra qu'il nous explique le député à quoi correspondent ces étrennes :
https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/hautes-pyrenees/lourdes/train-de-nuit-paris-lourdes-des-dysfonctionnements-systematiques-pointes-du-doigt-2395120.html
Et le plus touchant est le commentaire associé :
"On a l’impression d’être pris pour des abrutis"
Au retour, le 27 décembre, même scénario dans l’autre direction. Le service client de la SNCF lui affirme ne pas être informé de la situation. Mais un agent, à la gare de Paris, lui tient un tout autre discours : "il m’a dit que la mise en place du train était une décision politique ‘de bric et de broc’, à un an des élections… Et que la ligne n’était pas vouée à fonctionner." Pour Camille, "c’est une escroquerie !"
Du côté de la SNCF, elle précise qu’aucun dédommagement n’a été prévu pour les passagers n’ayant pas pu emprunter les bus de substitution. Même si un effort était fait "depuis trois jours" pour prévenir les usagers en amont du départ.
Alors, dans les jours qui suivent, Camille se lance dans une véritable surveillance de la ligne Paris-Lourdes. Et constate que les dysfonctionnements sont monnaie courante. Grèves, conditions météorologiques ou "conditions de départ non réunies", plusieurs raisons sont évoquées : "j’avais lu des articles qui parlaient d’incidents similaires", précise-t-elle. "Sur le moment, on se dit que ça peut arriver une fois, deux fois, on sait que c’est difficile, avec le Covid et la météo… Mais quand c’est systématique, on a juste l’impression d’être pris pour des abrutis !"
Bonne année tout de même !
Contre-histoire des "Train de nuit Paris-Tarbes : Victoire en demi-teinte" (FdG Bagnères).
RépondreSupprimerCela commence fort!
" Le député des Hautes-Pyrénées, Jean-Bernard Sempastous, communique largement sur cette réouverture, et n’hésite pas à s’en attribuer la paternité ! A lire les déclarations des cheminots CGT (Pierre Lacaze, Christophe Hourcade et Damien Lacrampe), cet « engagement » du député, ils n’ont pas l’air d’en avoir vu la couleur vu qu’ils déclarent que « la seule élue locale à s’être battue pour la « Palombe Bleue » est la député Jeanine Dubié ». Très clairement, nous aurions naturellement davantage tendance à accorder crédit aux cheminots plutôt qu’à l’ancien maire de Bagnères..."
Ensuite, les faits de terrain :
https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/hautes-pyrenees/lourdes/train-de-nuit-paris-lourdes-des-dysfonctionnements-systematiques-pointes-du-doigt-2395120.html
Et ce camouflet terrible pour ce dont se gargarisait notre immmense député, naïf comme à son habitude sans colonne vertébrale politique, juste se gargariser.
Mais personne n'est dupe:
"C'est donc une offre de transport supplémentaire et directe pour les bigourdans dans laquelle nous aurons peut-être l'occasion de nous croiser." (Sempastous).
Ecrivait notre industriel maison, notre logisticien local. Sauf aussi que la réalité supposée et rêvée à l'époque: "En plus d'être plus accessible, notamment pour les jeunes, c'est aussi la mise en place d'une alternative nocturne de transport plus écologique que les offres existantes (avion, voiture)." (Sempastous).
Sauf que ce rêve vire vite et carrément au cauchemar, les dysfonctionnements se font jour, les errements se succèdent :
""On a l’impression d’être pris pour des abrutis"
Au retour, le 27 décembre, même scénario dans l’autre direction. Le service client de la SNCF lui affirme ne pas être informé de la situation. Mais un agent, à la gare de Paris, lui tient un tout autre discours : "il m’a dit que la mise en place du train était une décision politique ‘de bric et de broc’, à un an des élections… Et que la ligne n’était pas vouée à fonctionner." Pour Camille, "c’est une escroquerie !"
Du côté de la SNCF, elle précise qu’aucun dédommagement n’a été prévu pour les passagers n’ayant pas pu emprunter les bus de substitution. Même si un effort était fait "depuis trois jours" pour prévenir les usagers en amont du départ.
Alors, dans les jours qui suivent, Camille se lance dans une véritable surveillance de la ligne Paris-Lourdes. Et constate que les dysfonctionnements sont monnaie courante. Grèves, conditions météorologiques ou "conditions de départ non réunies", plusieurs raisons sont évoquées : "j’avais lu des articles qui parlaient d’incidents similaires", précise-t-elle. "Sur le moment, on se dit que ça peut arriver une fois, deux fois, on sait que c’est difficile, avec le Covid et la météo… Mais quand c’est systématique, on a juste l’impression d’être pris pour des abrutis !" (France 3).
On peut se poser la question de la compétence de notre député.
A part une espèce d'autosatisfaction ridicule, dont bon nombre de Bagnérais se rend compte aujourd'hui, tirer la couverture à soi rappelle les mots de la reine de Blanche-Neige, " Mon beau miroir... " dont tous connaissent la suite.
A quelques mois des élections que sont les présidentielles et les législatives, et après des municipales ratées, nous attendons un autre citoyen pour porter une parole et des dossiers locaux avec plus de constance et d' efficacité, aujourd'hui il est plus que décevant notre député, sans relief, et surtout sans cette force de conviction qui fait bouger les montagnes, en fait il n'était qu'un personnage de la plaine, le contentement de soi ne fait pas une volonté ni un programme. Triste mandat, morne plaine.
Après le train de nuit, voilà qu'il est question de l'aménagement des Coustous et d'une consultation.
RépondreSupprimerIl est sûr que tout ce qui participe du bon sentiment démocratique et de la consultation citoyenne semble aller dans le bon sens... Sauf que, si l'on se referre juste à la CCHB, il est possible d'imaginer autant de réponses différentes que d'habitants.
La France compte 67 000 000 de sélectionneurs de foot.
Alors qui va analyser les réponses ? En faire la synthèse, prendre le temps de dépouiller les résultats, d'en dégager quelques lignes directrices... Et puis après !?
Une consultation n'est pas un référendum, elle fait appel à la sensibilité de chacun, on peut imaginer les dérives les plus inconséquentes, l'énergie inutile dépensée.
Il est vrai que la place des Coustous est moche depuis des décennies, à qui la faute ?
Quand on veut faire du beau, du pérenne il faut faire appel justement à des compétences extérieures, à ceux qui en sont spécialistes, les architectes paysagistes :
https://www.lesechos.fr/industrie-services/services-conseils/le-qatar-veut-rivaliser-avec-le-louvre-abu-dhabi-avec-son-musee-signe-nouvel-166338
Faire appel sans passion à des vues et projets de professionnels, la vision de celui qui fait vivre le quotidien et l'exalte, même si ce sont les Coustous.
Il faut arrêter avec cette démagogie inutile qui consiste à "consulter" les citoyens, soit on fait un référendum et la réponse est démocratique et constitutionnelle, elle répond à des questions précises.
Soit on délègue aux représentants élus et on organise un concours pour aménager un bâtiment, des allées, une place.
Pour le beau et l'architecture, pas d' approximations, les structures pour y parvenir sont académiques, même Picasso avait les siennes, il n'y a pas plus équilibré et structuré que son tableau "Guernica" -c'est un exemple qui ne s'invente pas-, et le triangle qui sous-tend son oeuvre est tout sauf hasardeux:
https://blog.artsper.com/fr/la-minute-arty/analyse-dun-chef-doeuvre-guernica-de-picasso/
Bon on ne va pas convoquer non plus, ni Nouvel, ni Picasso, ni tous les autres, faisons confiance à nos architectes locaux, cela ne s'improvise pas, un concours et le projet qui relèvera de la majorité collective sera retenu, pour la réussite de tous, le professionnalisme à la clé, la classe en plus.
Tout le reste est littérature et bien-pensance, pour des résultats dont on voit aujourd'hui les effets désastreux depuis des décennies, allées des Coustous tristes, grises, sales et moches depuis des années.
Ce qui me fait dire ce qui est écrit ci-avant, est que j'ai aperçu un projet d' amateur qui revisiterait la place de Strasbourg.
Mes quelques connaissances me permettent de juger d' un projet sans âme, inutile et sans beauté : un mobilier urbain d'un autre siècle, "marronas", aucune ligne de structure qui permettrait de valoriser l'espace. Sans compter des plantations d' arbres qui écrasent un lieu qui a besoin de respirer et de paraître plus grand qu'il n'est en vérité.
En résumé concilier le volume et la fluidité simple d'une place qui inciterait à s'y poser. Tout le contraire y était proposé par un amateur peu informé des techniques d'urbanismes et d' aménagement paysager, la bonne volonté ne se substituera jamais ni au bon sens ni au professionnel avéré.
Au passage, il faut bien ramasser les poubelles des usagers. En fait cela pouvait partir d'un bon sentiment, je le concède, mais le résultat est d'une pauvreté catastrophique pour l'usager, sans compter des bancs pour se reposer en plein soleil.
Le plus effroyable est ce consentement de tous à l'abandon des Urgences à Bagnères.
RépondreSupprimerLes médias locaux sont hémiplégiques, comme anesthésiés, trois petites photos et puis s'en vont.
L'anesthésie totale aussi des citoyens, devant ce besoin essentiel d'un service vital, la santé de proximité. Rien de plus emblématique que ce service 24H/24H.
Il est terrifiant de constater une telle apathie, je pensais voir se mobiliser tous les concernés, dont les plus combatifs, CGT en tête et le PC, les derniers des Mohicans pour une lutte légitime qu'ils ont essayé de mener.
J'espère qu'ils vont continuer à mettre la pression, je n'aime pas les termes du maire de Bagnères qui "suit le dossier" -rien de plus rabougri que ces mots, qui transpirent déjà l'échec sans combat, du Hollande dans le texte et la politique.
Nous préfèrerions tous qu'il rue dans les brancards, le maire, qu'il s'en empare, qu'il secoue le cocotier, c'est autrement plus valorisant que les loisirs, la neige qui fond au soleil, malgré toutes les perfusions.
Suivre ? Et puis après ? Le devancer ce dossier des Urgences eût été préférable.
On ne peut lui faire porter tout le poids, avant lui il y a eu le député actuel, et d'autres, trois décennies d'immobilisme... Au fait, on ne l'entend pas trop sur ce qui nous importe vraiment celui qui nous représente aujourd'hui, notre cher député, il doit-être enroué sans doute.
J'ai peur d' avoir besoin des Urgences. Je ne dois pas être le seul.
Le Grand Tourmalet notre Pierre philosophale, quant au thermalisme? peut largement mieux faire, pour l'un et l'autre la Chambre régionale des comptes d' Occitanie n'est pas tendre -ils sont bien élevés-, et des Urgences quand en parle-t-on vraiment ?!