mardi 14 septembre 2021

Liaisons dangereuses....

 


La presse a largement couvert l’obligation faite aux parents de l’école Steiner-Waldorf, hors contrat, d’inscrire leurs enfants dans une école publique ou privée du territoire, les enseignements proposés n’étant pas en conformité avec les exigences de l’Education nationale.

Comme de nombreuses contre-vérités ont été largement relayées par les réseaux sociaux où certains individus ayant pris fait et cause pour cette école sont omniprésents, il nous a semblé nécessaire de rétablir quelques faits.

Quelques précisions pour qui le souhaite sur la sacro-sainte « liberté d’enseignement » mise en avant et qui serait inscrite en toutes lettres dans notre Constitution (Cliquer ici) et sur le fait que l’école ait subi un acharnement des inspecteurs de l’Education Nationale via des « inspections surprises » (Cliquer ici).

Mais ce qui est le plus déconcertant, c’est le fait que parmi les défenseurs acharnés des écoles dites « libres » et de l’instruction à domicile, se retrouvent pour vilipender l’école publique, des gens dont les opinions politiques affichées n’auraient pas laissé supposer qu’ils s’allieraient un jour sur un sujet quel qu’il soit !!! Une alliance hétéroclite entre sympathisants et militants EELV ou FI qui n’hésitent pas à reprendre les arguments de SOS éducation et d’Anne Coffinier, égérie de la Manif pour tous !

Nous faisons face à une indéniable perte de boussole d’une partie de la « gauche » ou de ceux qui se prévalent du « peuple » oubliant que le service public de l’Education Nationale reste le seul rempart contre les inégalités sociales. Car qui peut se permettre, comme c’est souligné par ailleurs, de « traverser la France » pour inscrire ses enfants dans UNE école privée ?

 

Méli-mélo idéologique des soutiens à la fameuse « liberté d’enseignement » ?

On ne reprendra pas ici toute la prose déversée sur les réseaux sociaux, chacun pourra aller y faire un tour s’il le souhaite.

On peut s’étonner de retrouver parmi les plus virulents défenseurs de l’école Steiner-Waldorf, des enseignants soit qui ont fait carrière dans l’école publique (ce qui leur permet de percevoir une retraite disons « correcte ») soit qui sont actuellement en poste dans des écoles du département. Mais aussi des militants ou des proches d’EELV ou de la France Insoumise pour qui tout ce qui se présente comme une « alternative » est forcément bon à prendre et à défendre. L’école en est le principal exemple.

On peut se demander comment le vice-président de la CCHB aux affaires sociales peut oser soutenir une école privée dont le Recteur affirme que ses enseignements sont largement insuffisants en rapport des exigences du Code de l’éducation, ce au prétexte qu’on « y mangerait bio ». Mais les enfants vont-ils à l’école pour déguster des plats de fèves bouilles !!

Ne reparlons pas des élus de la République en marche, nous avons déjà grandement abordé leur ralliement intéressé aux écolos du BEC et leur silence assourdissant sur le sujet. Mais alertons les soutiens de l’école des Boutons d’Or, ceux-là auront « piscine » quand il s’agira de les soutenir au grand jour !

Dans le même ordre d’idée, silence total et prudent du quatuor écolo allié à la France Insoumise durant les départementales. On ne va quand même pas se fâcher une « clientèle » électorale potentielle, même si cela vous rend complice d’idéologies douteuses.

Car qui trouve-t-on derrière les attaques virulentes contre l’école publique ?

L’hostilité à l’école publique qui était jusqu’à aujourd’hui, l’apanage de quelques mouvements de droite ou d’extrême droite, d’obédience catholique, qui vilipendaient une « école sans Dieu », s’est donc élargie. Et contre toute attente, on voit se fondre dans un même rejet de l’école publique une droite catholique galvanisée par le succès de la « Manif pour tous » avec en référence commune Anne Coffinier (militante acharnée des écoles hors contrat) également citée par les écolos blogueurs, mais aussi un courant néolibéral, très présent à droite mais empiétant de plus en plus sur une partie de la gauche et plus récemment, un troisième courant dans la mouvance écologiste. Ainsi, au nom du « libre choix » des familles, ces partisans du marché scolaire, voire du chèque éducation*, prônent l’autonomie et la mise en concurrence des établissements mais aussi des élèves.

Dans la foulée de Pierre Rabhi avec son mouvement des « Colibris », et de sa fille, Sophie Rabhi, l’instruction obligatoire est présentée comme « un malentendu », porteuse de « maltraitance ». Mathieu Labonne, directeur en titre du mouvement Colibris, explique que l’école publique gratuite « ne répond pas, pour beaucoup de parents, à leur aspiration à une éducation qui soit plus bienveillante », qu’il faut donc leur permettre de financer la scolarité de leurs enfants dans des écoles privées hors contrat, grâce à des moyens comme le chèque éducation* ou le crédit d’impôt.

 *Les parents reçoivent un chèque éducation de l’Etat, correspondant au coût de l'éducation de leurs enfants. Ils peuvent utiliser ce chèque dans l'école de leur choix, pour y régler les frais de scolarité. Milton Friedman a fait des chèques éducation un de ses principaux combats.

Après l’invention de « l’échec scolaire », dont on rend l’individu seul responsable, après l’individualisation des « parcours » au sein de l’école publique, après la marchandisation du système éducatif sous couvert d’autonomie, il s’agit maintenant de jeter à bas l’idée même du « commun », d’une école commune à tous    les élèves, avec sa prétention à l’égalité ou au moins à « faire société ». On est face à un projet clairement identifiable de mise en cause du caractère public de l’école, de refus de faire société avec tous, de vivre ensemble.

« Il ne s'agit pas de dire que tout va bien, qu'il n'y a pas de problème dans les écoles mais d'équilibrer les choses et de les remettre en perspective. Il y a de nombreux projets porteurs qui motivent les élèves et les font progresser, des équipes qui se mobilisent pour améliorer le climat scolaire dans leur établissement, des chercheurs qui ouvrent de nouvelles pistes pour réduire les inégalités scolaires, des domaines dans lesquels les élèves progressent... Se contenter du discours déploratoire c'est ouvrir un boulevard à la fois aux officines privées et aux dérives sectaires de tous poils qui s'empressent de proposer la bienveillance, l'adaptation à chacun et l'efficacité qui seraient forcément absentes de l'École publique. Il faudrait pouvoir placer un curseur de façon équilibrée et raisonnable, en le réajustant si nécessaire entre « toute alternative nouvelle est bonne à prendre » et « rien ne doit bouger par rapport à nos habitudes ancestrales », ce serait la meilleure façon de couper l'herbe sous le pied des gourous peu fréquentables et dangereux qui portent atteinte à la liberté de conscience de nos enfants et nos jeunes. » (Stéphanie de Vanssey / SE UNSA)( https://ecoleetsociete.se-unsa.org/Ne-laissons-pas-nos-enfants-aux-mains-des-gourous-scolaires)

Et pour qui aurait des tendances au complotisme, cette dernière information qui nous « rassure » sur le soutien dont bénéficient les écoles Steiner-Waldorf : Andreas Schleicher, Directeur de la Direction de l’éducation et des compétences, conseiller spécial du Secrétaire général, chargé de la politique de l’éducation, au sein de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a lancé et supervise le Programme international pour le suivi des acquis des élèves (PISA). Sans crainte de conflit d’intérêt ou devoir de réserve, ce personnage puissant au sein des institutions de l’OCDE, ancien élève de l’école Steiner n’hésite pas à tirer comme conclusion que : « Les comptes rendus de ce volume montrent aussi que dans les écoles Steiner Waldorf, une       grande partie de ce que l’étude PISA souligne comme étant crucial pour le succès des systèmes éducatifs modernes est au programme depuis plus d’un siècle » https://www.aether.news/andreas-schleicher-sur-la-pedagogie-steiner-waldorf/

 

 

Liens :

*la Fondation pour l’école, dont les membres du Conseil d'administration ont des liens soit avec l'extrême droite, soit avec le catholicisme traditionaliste : Manif pour tous, SOS Éducation et nourrissent une forte contestation idéologique de la forme moderne de l’impôt et de l’État, voire de la République ». Cf https://fr.wikipedia.org/wiki/Fondation_pour_l%27%C3%A9cole

Blog d’Alain Bonneau : https://blogs.mediapart.fr/edition/en-bigorre/article/010921/pas-de-secte-aux-boutons-dor-de-bagneres-de-bigorre-mais-la-ferme

 

*Anne Coffinier. La présidente de l’association Créer son école – favorable au secteur privé hors contrat », bien connue pour ses positions contre l’école de la République : https://www.lemonde.fr/m-actu/article/2013/10/11/anne-coffinier-l-egerie-anti-genre_3493286_4497186.html

 

*Position des verts 65 sur le sujet : http://vert-social-demo.over-blog.com/2021/09/ecole-le-bilan-lamentable-de-jean-michel-blanquer.html?fbclid=IwAR1B6pXXR4SZSrw9ZUFJUMw-Crv8B1zJilprja2lxXbOKsk_7BT33QYsZ-Y

 

 

17 commentaires:

  1. "Occitanie : 5 nouveaux projets touristiques vont être financés par le Fonds Tourisme
    ARTICLE
    Par Clément Peltier Le Sep 8, 2021
    Occitanie : les 5 projets touristiques qui vont être financés par le Fonds Tourisme
    En Occitanie, cinq nouveaux projets touristiques sont soutenus par le Fonds Occitanie.
    M Capital fédère des acteurs économiques de l’Occitanie autour d’un Fonds de dette dédié au développement de l’industrie touristique du territoire.

    En 2019, M Capital a créé le Fonds Tourisme Occitanie afin d’investir dans des entreprises du tourisme, privées ou publiques, qui participent à la création de nouvelles économies en croissance, résilientes et inclusives. Voici les 5 nouveaux projets qui seront soutenus.

    Un aménagement de la station du Grand Tourmalet (65)
    Le Grand Tourmalet, qui regroupe les villages de Barèges et de La Mongie, est un domaine skiable majeur des Pyrénées françaises. La station souhaite accélérer sa stratégie du tourisme 4 saisons en proposant des services et activités pour attirer des touristes toute l’année, explique un communiqué. Le Fonds Tourisme Occitanie financera, à hauteur de 1 200 000 euros, la requalification du front de neige en pied de pistes ; la création d’un parc d’animations familial autour de la thématique du vélo ; l’aménagement des pistes pour permettre aux débutants de passer du versant Barèges à La Mongie même en cas de faible enneigement ; l’implantation de gazex (système fixe de déclenchement d’avalanches à distance) dans les zones les plus dangereuses. Le montant total du projet : 3 080 000 euros."

    On se demande où va tout cet argent déversé, les résultats sont pusillanimes. Un vrai tonneau des Danaïdes depuis des décennies. Si on faisait le compte de ce gâchis financier il y aurait de quoi donner le tournis.

    "Rigolez pas, c'est avec votre pognon" disait Coluche, c'est toujours d' actualité.
    Et pendant ce temps, les urgences de l'hôpital ne sont plus que l'ombre d'un service public de proximité, l'école est en déliquescence complète, délabrée, les enseignants mal considérés, et tutti quanti... Tout ce qui est important pour la santé, l'éducation est laissé de côté.
    Mais que fait notre député ? I l est vrai qu'il a contribué lui aussi à remplir ces puits sans fonds, et la misère publique s'installer dans un hôpital local qui part à vau-l'eau :

    https://www.ladepeche.fr/2021/05/29/urgences-de-bagneres-on-veut-des-medecins-9573098.php

    Ne riez pas sous peu il n'y aura plus rien. Et pendant ce temps on balance sans compter l'argent par les fenêtres depuis des années, on l'a vu aussi pour l'immense réussite qu'est Citécycles portée à bouts de bras par l'argent public. Désespérant !

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  2. "Orange avec 6Medias, publié le dimanche 19 septembre 2021 à 11h30

    La rigueur de l'hiver influence le montant de vos factures d'énergie. Plus clément qu'à l'accoutumée, il pourrait détendre le prix du gaz, rapportent Les Échos."

    Ah, si on compte sur la météo et non sur le pouvoir d' achat pour vivre, alors autant élire madame Soleil au gouvernement.

    Vous faites des efforts pour réduire drastiquement vos dépenses d'énergie, derrière l'Etat vous pompe en taxes et les fournisseurs comblent par des hausses de prix, ce que vous avez durement économisé.

    Bien sûr ce n'est pas la situation matérielle du député qui est impactée :

    https://www.capital.fr/economie-politique/lincomprehensible-augmentation-de-lenveloppe-de-frais-des-deputes-1392496

    C'est toujours le pauvre bougre qui souffre, la politique est une vaste supercherie, les politiques veulent nous apprendre à vivre pauvres et eux se goberger de pensions et de mandats :

    https://www.senat.fr/role/senateurs_info/statut.html

    Enquêtes après enquêtes le CEVIPOF relève cette défiance envers tous ces élus, ce n'est pas nouveau, mais là avec 10 000 000 de citoyens sous le seuil de pauvreté, les avantages de certains élus font tâche dans le paysage.

    Quand on prend 1 euro contraint à un miséreux, ce n'est pas le même euro que celui que touche un député ou sénateur d'ailleurs ou tout autre élu bien servi de notre pays.

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  3. Il est question d'un musée à thème sur le vélo... Encore du fric à venir jeté par les fenêtres, l'expérience douloureuse pour notre argent précieux, simple souvenir :

    http://blogdebigorre.blogspot.com/2011/08/centre-laudent-fignon-le-point.html

    La Dépêche :

    "« Inaugurée en juin 2002, Cité Cycle a fait l'objet d'un investissement de 6,5 millions d'euros et bénéficié de 50 % de subventions. Après une première gestion catastrophique, une deuxième gestion en 2006 a associé Laurent Fignon et Jérôme Prat. La collectivité a entrepris de nouveaux aménagements à hauteur de 400.000 €. Les deux sociétés (Bigorre-Baronnies pour l'hôtel et Briques et Marronniers pour le restaurant) ont été mises en liquidation immédiate pour non-respect du plan de règlement des loyers. La communauté de communes de la Haute-Bigorre recherche une solution de reprise, des contacts étant avancés. Les maires de la CCHB précisent que les finances communautaires ne sont pas en péril. Les actions commerciales et industrielles de la CCHB sont gérées dans le cadre d'un budget annexe qui ne reçoit en recettes que les subventions obtenues en financement des projets d'investissement et loyers versés en contrepartie de l'usage des locaux. La situation n'aura donc aucune incidence sur la fiscalité de la collectivité. »"

    Quand nous sommes pris ici encore pour des imbéciles ! Comme si les subventions n'étaient pas de l'argent public ! Nos impôts.

    Le maire de Campan puisqu'il est sûr de la réussite de son projet, qu'il propose de mettre ses biens en caution, comme tout emprunteur privé.
    Avec l'argent des autres c'est tellement facile, la gabegie n'est jamais punie, quand on voit encore le fiasco terrifiant de Citécycle, que l'on porte toujours à bout de bras.

    Pourquoi pas un musée de la crêpe et du vin blanc aussi ? Au point où l'on en est, tant que le ridicule ne tue pas.

    Les écoles ont besoin de financement, les salaires des enseignants sont minuscules, les urgences à Bagnères ne portent plus que le nom, l'hôpital est à l'os, tous les services de proximité sont malmenés, et pour quelques rêveurs on va balancer des millions d' euros alors que l'essentiel est ailleurs. 10 000 000 de citoyens vivent sous le seuil de pauvreté dans notre pats !

    Si ce type de musée du pneu et de la chambre à air devrait être mené personnellement par ses promoteurs, avec leur argent, jamais ce projet ne verrait le jour.

    Les retombées économiques sont du domaine du vent, sinon l'on verrait fleurir depuis des années des hôtels, magasins, industries, tout ce qui fait en vérité le développement d'une région.
    Le désert est complet quand on descend de La Mongie, et pourtant des dizaines de millions d'euros ont été déversés depuis des décennies.

    La misère est partout et l'on pense encore à des vieilleries inutiles de musée de la rustine. On se refusera toujours à cautionner une telle gabegie à venir, ce projet est indéfendable, l'histoire passée devrait servir de leçon. Ou alors que les promoteurs investissent leur propre pognon, pas celui chèrement acquis du contribuable.

    Assez de ces projets fumeux !

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    1. Ne riez pas, et l'autre qui nous ferait un musée de plus de la tige de selle et du guidon, il n'a pas été élu pour cela. Qu'il pense plutôt à nous faire de belles urgences à l' hôpital cela nous évitera de courir à Tarbes, qu'il recrute des professions médicales absentes localement pour que le fond de la vallée soit aussi desservi.
      On peut imaginer le citoyen qui habite vers Gripp et qui a besoin de soins urgents.

      Des musées de la crêpe et du vin blanc le pays en regorge, ceux de la chaîne et de la jante aussi :

      Musée du vélo27, Hiers-Brouage (Charente-Maritime - Nouvelle-Aquitaine)
      Musée du vélo et de la moto, situé à Domazan (Gard - Occitanie)
      Musée d'Art et d'Industrie de Saint-Étienne collection cycles, Saint-Étienne (Loire - Auvergne-Rhône-Alpes)
      Musée de la moto et du vélo - Collection Maurice Chapleur 28, Amnéville (Moselle - Grand Est)
      Musée du vélo Michel-Grézaud29, Tournus (Saône-et-Loire - Bourgogne-Franche-Comté)
      Musée du vélo " La Belle Echappée 30, La Fresnaye-sur-Chédouet, Sarthe, Pays de la Loire (Sarthe - Pays de la Loire)
      Musée du vélo à Moret-sur-Loing31 (Seine-et-Marne - Île-de-France)
      Musée Comtadin du Cycle32, à Pernes-les-Fontaines (Vaucluse - Provence-Alpes-Côte d'Azur)

      Assez de ces fumisteries qui ne font plaisir qu'à eux-mêmes les urgences sont ailleurs avec notre argent durement acquis.

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  4. Ce soir a eu lieu le conseil communautaire de la CCHB.

    Remarque technique: en ligne, le début du vote sur la médiathèque n'a pas été enregistré ?
    Monsieur Cazabat a-t-il communiqué sur les incidences financières pour la CCHB en AMONT ! pour en informer tous les conseillers ?
    Il fait part de cette communication au deuxième vote, ce qui semble forcément trop tard. Ensuite une majorité qualifiée des 2/3 semble difficile à obtenir, les conseillers communautaires pro-Baron déchu de Baudéan n'ont certainement pas pris la mesure, pourtant le message du maire de Bagnères semblait lourd de conséquence.

    L'ensemble des votes(à part le premier non enregistré) donne une majorité simple aux élus Bagnérais ce qui semble supposer un glissement de certains élus vers Bagnères, dont un cinglant 30-14 pour le fond Alix qui désavouait en plus le Rossignol de Marsas et ses vues sur le tribunal.
    Le Rossignol qui avait donné pouvoir au Baron déchu.

    De tout cela on attend l'analyse de l'auteur de ce blog, réflexions qui toujours fouillées et pertinentes.
    Allez ! nous sommes impatients de vous lire.

    PS: Au fil des conseils on sent le Baron déchu de plus en plus nerveux, on attend toujours sa démission qui ne viendra pas bien sûr, mais il doit se sentir bien seul.

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  5. Dire que pour certains enfiler des mandats comme on enfile des perles est un signe de compétence, Gaudin (et les autres) où es-tu ?

    "Orange avec 6Medias, publié le mardi 05 octobre 2021 à 19h00

    Sur les plages marseillaises, les images sont accablantes. Les inondations du lundi 4 octobre associées à la grève des éboueurs phocéens ont fait échouer des tonnes de déchets sur les plages de la ville et dans la mer.

    Au conseil du territoire, les élus de gauche et de droite ont eu de vifs échanges à ce sujet, selon le journal La Provence."

    Cumul de mandats, rentes de situations, rentes viagères de la politique, clientélisme rampant, tout cela est lié.
    Un seul mandat, une seule fois renouvelable, suffira. Deux quinquennats pour le Château sont suffisants, on a vu ce qu'ont donné les deux septennats de Mitterrand, chaotiques et cohabitations désastreuses.

    Le Baron déchu de Baudéan peine désormais à trouver ses marques au sein d'une CCHB moribonde, les réunions sont pesantes, les tics nerveux du Président et un certain agacement percent dans tout le déroulé du dernier conseil aussi.

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  6. "Le maire de Lourdes a été élu président de la structure Hautes-Pyrénées Tourisme Environnement. Une mission que Thierry Lavit a acceptée avec enthousiasme." La Dépêche.

    Le Baron déchu de Baudéan au fond n'était pas aussi indispensable qu'il le pensait, le cumulard local de mandats a été remplacé, et puis avec les sous des autres gouverner c'est facile, le plus compliqué c'est que la frugalité n'est pas souvent au rendez-vous.
    On nous amuse avec des projets qui coûtent les yeux de la tête, de Citécycle, au Grand Tourmalet, l'argent coulait à flots pour des résultats pusillanimes, ces élus devraient être caution, puisqu'aujourd'hui on parle de responsabilité pénale des élus à propos du Covid.

    Les hausses de gaz vont être stratosphériques, nous allons regarder de près le foncier, quand on voit l'autre Rossignol qui voulait balancer notre pognon par les fenêtres pour un palais de plus, alors que ce soir aux urgences de Bagnères il n'y aura personne ?

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  7. https://actu.orange.fr/france/bretagne-un-homme-decede-apres-avoir-attendu-les-urgences-pres-de-cinq-heures-magic-CNT000001F8crs.html

    Ca ne peut pas arriver chez nous... Ah mince ! C'est en France.

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    1. Imaginez un seul instant vivre au fond de la vallée de Campan, avoir besoin ne serait-ce que de l'urgence du quotidien, points de suture et j'en passe...

      Entre des réunions, voeux pieux et l'inénarrable méthode Coué pour rassurer les citoyens, en attendant, les Urgences de proximité, celles de l'immédiat de la vie du citoyen, ces dernières sont fermées et bien fermées.

      Avez-vous essayé de contacter des Urgences en pleine nuit ? Les temps d'attente,
      y avez-vous été confronté ? Une ambulance qui vient du fin fond de Vic-en-Bigorre, seule de garde, un questionnaire idiot qui pourrait se passer pendant le temps du trajet... Et surtout la carte Vitale, c'est désespérant.

      https://i.goopics.net/xv95d9.png

      Imaginez, attendre, attendre, attendre, de longues minutes avant la prise en charge.

      La lutte pour la préservation entière des Urgences de proximité devrait être menée avec plus d'engagement par les élus. Mais que font le député local et le Président de la CCHB ? C'est désespérant !

      Et l'un ailleurs qui voudrait faire un musée de la crêpe et du jambon, l'autre un siège social de La CCHB au tribunal, comme si c'était essentiel à nos besoins de ruralité et surtout de santé. La santé ce n'est pas des économies d'échelle, elle ne se monnaye pas.

      Courir à Tarbes en pleine nuit, avec nos véhicules, c'est ce qui nous attend.
      Tout le reste est littérature, on pleurniche sur le défaut de services publics, celui-là est essentiel, tout le reste est superfétatoire, et les discours ne sont pas des actes.
      L'avenir glaçant d'attendre des secours.

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  8. Le succès d'Eric Zemmour il faut aller le chercher dans ce que les rentiers de la politique ont produit comme indigeste aux yeux des petits, des obscurs:

    "Mais François Hollande c’est vraiment le technocrate par excellence !", répond Amélie de Montchalin, agacée par cette remarque. Et d'enfoncer le clou au sujet de l'ex-Président : "Il a profité du système des grands corps pour mener une carrière politique. [...] Il n’a pas démissionné de la haute fonction publique. Il a même continué à accumuler des droits à la retraite pour un poste qu’il n’a occupé que quelques années dans les années 1990", a-t-elle déclaré dans Le Parisien."

    Il n'aimait pas les riches François Hollande, il aimait simplement se goinfrer comme tous les voraces de sa caste - presque tous -, alors comment penser que celui qui va au chagrin tous les jours à qui l'on va réduire sa future retraite, qui voit ses fins de mois rétrécir, comment n'a-t-il pas envie de cracher sur ce système depuis quarante ans ?

    Amélie a habillé pour toujours Pépère, manque plus que Ségo à l'appel, ils se sont tous goinfrés comme les pires des avaricieux.
    "Affronter" est le dernier nanard du Replet, lui qui s'est débiné, qui a gâché cinq années de nos vies, les électeurs ne se déplaceront pas plus, mais cette fois-ci le message est clair, perdu pour perdu en envoyant EZ en tête, ils maudissent tous ces grands bourgeois, EZ en est un aussi, mais au moins il ne s'en cache pas et balance les coups de tatanes que tous les exclus espéraient.

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  9. https://actu.fr/societe/hautes-pyrenees-le-pic-du-midi-rappele-a-l-ordre-par-la-chambre-regionale-des-comptes_45942768.html

    https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/hautes-pyrenees/tarbes/l-autre-versant-du-pic-du-midi-incoherences-et-absence-de-controle-la-gestion-du-site-pointee-du-doigt-2302357.html

    "L'autre versant du Pic du Midi : "incohérences" et "absence de contrôle", la gestion du site pointée du doigt
    Un rapport de la Chambre régionale des comptes d'Occitanie, publié mercredi 19 octobre 2021, soulève l'"incohérence" du mode de gestion du site du pic du Midi de Bigorre, qui a "atteint ses limites", et met en exergue une "absence de suivi et de contrôle" par l'Etat.
    Publié le 21/10/2021 à 17h04

    En outre, la Chambre pointe du doigt "des limites dans le mode de gestion actuel" du site du pic du Midi et des "dysfonctionnements en matière budgétaire et comptable". "

    C'est de la folie douce, de l'incompétence notoire, de la gabegie ! Comment pouvons-nous admettre cela citoyens, électeurs, et contribuables ?
    Le mandat révocatoire ferait du bien en ces temps de difficultés, les hôpitaux et l' école sont en souffrance, et une bande d'incapables qui continuent de dilapider, il faut lire le rapport de la Chambre régionale des comptes d' Occitanie pour en prendre la mesure réelle !
    Assez de ces inutiles et des gaspillages de nos vies, les 10 000 000 de citoyens seront ravis d' apprendre qu'il existe autant d'impéritie de gestion.

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  10. Un vrai brûlot, une analyse au scalpel, et au final une gestion carnavalesque du site.

    Non seulement "un pognon de dingue" jeté par les fenêtres mais en plus des incapables qui se prendraient pour des promoteurs/entrepreneurs.

    Il faut qu'un jour tous ces élus soient caution de leurs propres biens, vous verrez les projets se feront plus utiles et par dessus tout l'argent public mieux employé.

    Quand on voit les Urgences et leur état, j'ai peur aujourd'hui d'avoir besoin de ce service.
    J'ai mal aux tripes de tant de gaspillages, d'impéritie et d' amateurisme, une entreprise n'y survivrait pas et les dirigeants prendraient la porte.

    Une gestion ubuesque, bonne lecture !

    Il faut savoir que les magistrats de la Cour des comptes sont plutôt mesurés dans la sémantique ce qui ne fait que rendre en creux, encore plus cruel leur constat.


    https://www.ccomptes.fr/fr/publications/syndicat-mixte-de-valorisation-touristique-du-pic-du-midi-de-bigorre-hautes-pyrene

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  11. La gauche des cumulards, celle des pâtes aux truffes, la gauche caviar, et après elle s' étonne du piètre résultat de la grande bourgeoise Hidalgo.
    On ne veut plus en entendre parler, LR c'est encore pire.
    Au pays de ces gavés ils ont abandonné les petits, les obscurs, dont ils n'ont que faire.
    Comment font-ils pour s'occuper d'un mandat sérieusement !?

    La politique pour leurs estomacs, et leur oesophage, détestable !



    Publié le 28/10/2021 à 19:46 , mis à jour à 19:51 La Dépêche
    La présidente d'Occitanie Carole Delga a été élue, ce jeudi après-midi, présidente de la compagnie des Pyrénées, une structure interrégionale dédiée à l'accompagnement stratégique et financier des stations de montagne.

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  12. Bagnères ville d'eau ?
    Non, non, Bagnères la ville qui compte le plus d'architectes paysagistes de France.

    https://i.goopics.net/kv2mmp.png

    Si on les écoute tous, ces urbanistes de "rézocassossociaux", on n'a pas fini de rire, et de nous pondre une belle crotte, bien difforme, qui-veut-satisfaire-tout-le-monde-et-qui-ne-satisfera-personne.

    Les réseaux sociaux, machine terrifiante de frappadingues, si encore cela permettait de les faire progresser dans l'écriture, l'orthographe, la pensée organisée...C'est d'une pauvreté sans nom.

    Les Coustous sont moches, gris, tristes, mais de là à prendre l'avis de tous ces décervelés, le remède sera pire que le mal.
    Et la place unique des Coustous ressemblera à leur façon de s'exprimer, digne de la bouillie pour chats qu'ils servent en permanence.

    Vite ! A chacun son métier et les vaches seront bien gardées, paraît-il.

    Un urbaniste c'est fait pour pour traiter de la conception en milieu urbain. Au-delà des bâtiments, sa double-compétence lui permet d'intervenir dans l'aménagement d'une ville ou d'un territoire urbain de taille variable, pour le plaisir de tous.

    Même si ce n'est pas Joan Busquets, il fera toujours plus équilibré que toutes les âneries qui s'écrivent dans ces forums de bêtise crasse.

    Et puis cela donnera du travail à cette corporation qui souvent vit petitement, sans compter les autres qui gravitent autour.

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  13. AVEC NOS SOUS LES DEPENSES SONT INCALCULABLES. Si l'on pouvait appliquer les mêmes méthodes pour sauver les Urgences.
    J'ai peur d' avoir besoin des Urgences.

    Le tableau d'honneur de ce syndicat délivré par la Chambre régionale des comptes d' Occitanie.
    Dans les mêmes conditions ailleurs et depuis autant d' années et autant de gestionnaires, la porte aurait été prise avec faute grave à la clé. Nous sommes fous de cautionner en tant qu'électeurs de telles gabegies.

    SYNDICAT MIXTE DE VALORISATION TOURISTIQUE DU PIC DU MIDI DE BIGORRE
    6
    RECOMMANDATIONS
    Produire le compte-rendu financier annuel à destination du concédant conformément
    à l’article 22 du contrat de concession. Non mise en œuvre.
    Réunir les différents comités de suivi conformément au contrat de concession. Non
    mise en œuvre.
    Remplir les obligations de suivi patrimonial prévues à la concession afin de connaitre
    la valeur des biens concédés à l’issue du contrat et leurs modalités de retour. Non mise en œuvre.
    Conclure un marché avec l’association HPTE, titulaire d’une convention de mandat,
    dans le respect du code de la commande publique. Non mise en œuvre.
    Clarifier, en collaboration avec l’État et la communauté scientifique, les modalités de
    gestion du site du Pic du Midi à l’issue de la concession. Non mise en œuvre.
    Constituer un tableau d’amortissement des biens de retour pour les travaux effectués
    au-delà du programme initial, afin de déterminer leur valeur nette comptable à l’issue du contrat.
    Non mise en œuvre.
    Fiabiliser la date de mise en service des immobilisations pour respecter les modalités
    en vigueur de l’amortissement en lien avec la reprise des quotes-parts de subventions transférables.
    Mise en œuvre en cours.
    Identifier la consistance des biens inscrits à l’état de l’actif du budget principal et non
    amortis afin de régulariser le bilan. Mise en œuvre en cours.
    Identifier les charges liées à l’exploitation du service concédé afin de justifier le
    versement d’une éventuelle subvention d’équilibre. Mise en œuvre en cours.
    Les recommandations et rappels au respect des lois et règlements formulés ci-dessus ne sont fondés
    que sur une partie des observations émises par la chambre. Les destinataires du présent rapport sont donc
    invités à tenir compte des recommandations, mais aussi de l’ensemble des observations détaillées par
    ailleurs dans le corps du rapport et dans sa synthèse.
    Au stade du rapport d’observations définitives, le degré de mise en œuvre de chaque
    recommandation est coté en application du guide de la Cour des comptes d’octobre 2017 :
     Non mise en œuvre : pour les recommandations n’ayant donné lieu à aucune mise en œuvre ; pour les
    recommandations ayant donné lieu à une mise en œuvre très incomplète après plusieurs suivis ; quand
    l’administration concernée s’en tient à prendre acte de la recommandation formulée.
     Mise en œuvre en cours : pour les processus de réflexion ou les mises en œuvre engagées.
     Mise en œuvre incomplète : quand la mise en œuvre n’a concerné qu’une seule partie de la
    recommandation ; pour les recommandations pour lesquelles la mise en œuvre en cours n’a pas abouti
    dans le temps à une mise en œuvre totale.
     Totalement mise en œuvre : pour les recommandations pour lesquelles la mise en œuvre en cours a
    abouti à une mise en œuvre complète ; lorsque la mise en œuvre incomplète a abouti à une mise en
    œuvre totale.
     Devenue sans objet : pour les recommandations devenues obsolètes ou pour lesquelles le suivi s’avère
    inopérant.
     Refus de mise en œuvre : pour les recommandations pour lesquelles un refus délibéré de mise en œuvre
    est exprimé

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  14. Quand on parcourt le Journal du député, j'ai l'impression d'une pluie de confettis, du saupoudrage, de la gesticulation, beaucoup de vent, tout cela pour pas grand chose.

    Pas un mot sur les Urgences, aujourd'hui c'est une catastrophe, depuis le fin fond de nos vallées aller où? Attendre quoi? Que faire? Pauvres de nous!
    Pourvu qu'on n'ait pas besoin de s'y rendre si ce n'est pendant les heures d' ouverture, comme au cinéma en quelque sorte.

    C'est désespérant ! Les vrais problèmes ne sont pas évoqués, lire ce journal ressemble à un inventaire à la Prévert, par contre notre député a une chance, il peut postuler au concours du Canard enchaîné dans la rubrique " Ma binette partout", une dizaine de photos en deux pages, il faut le faire!

    Les Urgences peuvent attendre.

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    1. Là c'est le pompon, si tous ces frappadingues pouvaient mettre autant d'énergie à défendre de vraies Urgence à Bagnères... FB doit renommer son site, Charlie de la semaine dernière propose "Tas-de-cons"... Les bien nommés.

      J'ai peur d'avoir besoin des Urgences un soir.

      "Tas-de-cons", c'est pas mal.

      Sans compter tous les millions d'euros balancés par les fenêtres pour satisfaire l'utopie de certains élus, tous ces millions gaspillés, mal dirigés, c'est du pillage en règle d'argent public pour des résultats lilliputiens, rien de rien comme économie, Bagnères se vide lentement mais sûrement de ses habitants, et pas pour nos voisins.

      On en crève de tout cela, même le bulletin de vote ne sert plus à rien, une fois élus les projets réalisés sont dans la démesure, sans bon sens, mais surtout sans vision.
      Des consultations citoyennes qui sont le paravent de la démocratie.

      Quand on est élus avec moins de 30% des inscrits, le référendum coule de source. Ils sont élus, ils ne sont plus représentatifs.

      Charlie a mal aux yeux de lire ces âneries, l'école est fichue et la bouillie pour chats servie dans ces lignes, nous devons sauver l'école à tout prix:

      https://i.goopics.net/0njnjq.png

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