mercredi 2 juin 2021

Notre projet : comment les conseillers départementaux peuvent défendre l'enseignement public


 

Notre projet

Notre projet pour le département est un projet émancipateur qui met l’humain au centre des politiques publiques.

Enseignement 

L’enseignement public, sur le Canton de la Haute Bigorre, est bien mal défendu par nos élus LREM. Entre le député Jean Bernard Sempastous qui apparaît sur la presse locale systématiquement aux côtés des écoles privées (Calendretta et Saint Vincent sans oublier ses « bons rapports avec les Boutons d’or » hors contrat) et qui semble avoir oublié avoir été prof dans le public. Entre le Conseiller Départemental sortant, Jacques Brune, lui aussi enseignant, également Président de la CCHB, et qui, à ce titre, siège dans tous les comités de pilotage des conventions rurales (cf plus loin), étonnamment silencieux, voire absent lors de ces réunions. Entre le Vice-Président de la CCHB, Julien Robbé qui déclare, qu’il n’y a qu’aux Boutons d’or qu’on mange bio ou végétarien (alors même que la cuisine centrale relève de sa responsabilité à la CCHB, qu’y fait-il donc ?) et que « les territoires devraient encourager les écoles alternatives car ça amène de la population ». On ne peut être sûrs que d’une chose : avec de pareils élus, l’école publique va être bien défendue !! L’enseignement public pourra toujours compter sur eux s’il n’a besoin de rien !!! Ce, à la veille des 150 ans de la loi du 16 juin 1881 établissant la gratuité absolue de l’enseignement primaire dans les écoles publiques.

    Les conseillers départementaux sont partie intégrante des CDEN (Conseil Départemental de l’Education Nationale) et participent donc à l’organisation de la scolarité des élèves de la maternelle à la fin du collège : carte scolaire des écoles et collèges (distribution des postes enseignants dans les établissements), le règlement départemental des écoles, les rythmes scolaires, le ramassage, la sécurité...

    Les conseillers départementaux sont également consultés lors des Comité de pilotage des conventions rurales qui travaillent sur l’organisation du tissu scolaire sur le département.

    Les conseillers départementaux siègent également dans les conseils d’administration des collèges et ont donc la possibilité de faire entendre leur voix lors du vote des dotations Horaires Globales qui déterminent le nombre de postes d’enseignants dans l’établissement, ce qui est trop rarement le cas !

    Ces instances sont essentielles pour faire entendre au préfet et au directeur académique les besoins éducatifs du département. Nous ne devons plus avoir des conseillers départementaux qui accompagnent la pénurie en moyens enseignants, qui accompagnent la fermeture de postes de professeurs, la fermeture de classes, la fermeture d’écoles, la disparition d’options dans l'enseignement secondaire, la destruction progressive des postes des personnels de santé et de soutien aux élèves (psychologues, rééducateurs, infirmiers, médecins scolaires, assistantes sociales…).

    C’est pourquoi nous défendrons l’école publique du territoire de la Haute Bigorre afin que plus aucune école ne ferme, que le collège ait le nombre de professeurs dont il a besoin, que les options et enseignements de spécialité (EDS) au lycée soient à minima maintenus (moins il y a des choix d'options et d'EDS au Lycée Victor Duruy, plus les élèves partent sur Tarbes et plus les postes d'enseignants existants sont fragilisés), que le secteur professionnel soit développé à la hauteur de la demande, que les élèves puissent avoir accès à un enseignement supérieur de qualité sur le département avec des formations supérieures qualifiantes (soutien à la formation en alternance dans les secteurs d’emplois déficitaires). Les élèves ont tous droit à un enseignement de qualité et de proximité : imposer à des jeunes élèves de partir après le collège à Tarbes faute d’options sur le lycée de Bagnères est non seulement source de fatigue pour ces élèves mais aussi écologiquement une absurdité. De même, une attention va devoir être posée sur des bizarreries de carte scolaire qui envoient sur Tournay des élèves de communes proches de Bagnères, ce qui de fait, dirige ensuite ces mêmes élèves sur les lycées tarbais plus éloignés que le lycée V Duruy.

    Défendre l’école publique c’est aussi défendre les personnels dits AESH qui accompagnent les élèves en situation de handicap : ces personnels sont sous des contrats qui les empêchent de trouver une autre activité rémunérée et qui ne leur permettent qu’un salaire indécent. De plus l’inspection académique leur impose le suivi de plusieurs élèves, souvent de manière discontinue ce qui impacte négativement leur mission et l’aide portée à ces enfants.

    Faut-il rajouter que nous sommes de fervents défenseurs de l’école publique, école pour tous. Dire que tout va bien dans cette institution républicaine serait erroné au vu des attaques qu’elle a subi ces 20 dernières années. Faut-il pour autant jeter le bébé avec l’eau du bain et choisir d’abandonner l’idée même de réformer l’école, bien public par excellence, et de travailler à mettre en place une école ambitieuse et émancipatrice qui réponde aux besoins de tous les enfants, et principalement de ceux qui n’ont que l’école pour construire leurs savoirs. Car quand tout le monde aura fait sa petite école dans son coin, il n’est pas sûr que les inégalités de notre société soient gommées !

    Rappelons à tous les VRP des écoles hors contrat qui poussent comme les champignons après l’orage, que si les mêmes exigences leur étaient imposées par l’Etat, elles devraient répondre, comme les écoles publiques et les écoles sous contrat, à des conditions de diplômes (Bac + 5 et non pas Bac + 2), de formation pédagogique qualifiante, de respect des programmes nationaux avec évaluations régulières des niveaux des élèves, de respect de la laïcité, … Pour information, l’ouverture d’une école hors contrat n’exige qu’une déclaration envoyée au Rectorat qui ne peut s’opposer à cette ouverture qu’au cas où la sécurité des locaux ne soient pas assurée. On ne peut pas dire qu’il y ait égalité de traitement et que l’école publique soit privilégiée par nos gouvernements successifs !

1 commentaire:

  1. C'est dommage Mélenchon enfile les perles les une derrière les autres, il décrédibilise, il s'isole, après ses frasques et les dictatures choyées d' Amérique du Sud.
    Il plombe vos aspirations, votre campagne, il fait peur et ses proches gênés aux entournures ne savent plus comment se débarrasser de ce boulet.
    Il fait peur, ce n'est pas le meilleurs moyen de rassembler, Charlie le brocarde, ce ne serait pas si important s'il n'était pas le seul.
    Il va ramasser la plus grande des raclée de son histoire électorale, s'il pouvait passer pour crédible, aujourd'hui il n'est plus qu'un factieux.
    Michel Onfray a saisi les dérives d'un "lider maximo" qui ne peut conduire qu'à la ruine, il fait le combat de trop et fait penser au film " Plus dure sera la chute ".

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